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Jonas Heifara Cheung-Sen, un pas de plus vers les olympiades du jeu vidéo

Jonas Heifara Cheung-Sen

Et ça continue pour Jonas Heifara Cheung-Sen, joueur de Street Fighter 5, qui est parvenu à se qualifier pour les finales régionales des Intel World Open, organisées en amont des Jeux olympiques de Tokyo.

Encore une étape de franchie pour le gamer polynésien Jonas Heifara Cheung-Sen, qui s’est qualifié mardi dernier pour les finales régionales des Intel World Open, organisés en amont des Jeux olympiques de Tokyo. La compétition, qui doit se dérouler du 11 au 21 juillet, accueillera les meilleurs joueurs de Rocket League et de Street Fighter. Jonas devra encore gagner quelques rounds pour y être qualifié, mais sa performance est déjà remarquable : il fait désormais partie des huit meilleurs joueurs de Street Fighter de l’Océanie et pourra représenter la région face à des joueurs internationaux. C’est la première fois que la Polynésie française est représentée à un tel niveau dans ce genre de compétition.

Les combats se sont déroulés mardi soir, chez Ingame Tahiti où seules quelques personnes étaient invitées à encourager Jonas. Le jeune homme a préféré rester en petit comité pour rester concentré sur ses combats et espérer l’emporter. Et il a effectivement gagné tous ses matches et s’est donc qualifié pour les finales régionales. Les combats étant « streamés », les amateurs ont donc pu suivre en direct l’évolution de Jonas sous le nom « Vigolegas », qui a choisi le personnage de « Laura » parmi les combattants au choix de Street Fighter 5. Un jeu dans lequel il faut faire preuve de réflexes et de stratégie, comme le souligne Jonas, et bien connaitre les côtés positifs et négatifs de chaque personnage pour espérer battre ses adversaires. Les jeux vidéo sont une vraie passion pour Jonas qui, par ailleurs, travaille dans une entreprise de chantier naval où il est en charge du secrétariat et de la comptabilité.

Partenariat avec le Comité international olympique

Le Intel World Open est une compétition inédite, résultat d’une collaboration entre le fabriquant de micro-processeurs, très impliqué dans le monde du « e-sport », et le Comité international olympique. Si les épreuves ne sont pas inscrites au programme officiel des Jeux, et ne compteront bien sûr pas dans le classement des nations, elles ont été organisées « en marge » de ces olympiades pour rapprocher le sport électronique du sport traditionnel. Le partenariat avec le CIO ne porte que sur les épreuves de Rocket League et de Street Fighter 5, mais d’autres compétitions sont prévues entre autres sur Virtual Regatta, Gran Turismo ou Zwift. Pour chaque jeu un titre de champion du monde sera attribué et les gagnants se répartiront des lots allant de 7 500 à 8 000 dollars (de 750 000 à 800 000 Fcfp), pour un cashprize total de 250 000 $ (25 millions de Fcfp).

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