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L’ancien Premier ministre australien s’était secrètement attribué 5 ministères

Scandale à Canberra : Scott Morrison, Premier ministre australien jusqu’en mai dernier, s’était attribué 5 postes de ministre durant la crise Covid, sans en informer les titulaires. Ses explications n’ont pas convaincu, et des voix s’élèvent pour qu’il démissionne de son mandat de député.

C’est son successeur, Anthony Albanese, qui a révélé l’affaire. Scott Morrison, ancien Premier ministre australien conservateur, s’est nommé « joint minister » à la tête de 5 ministères depuis le début de la crise Covid en mars 2020 jusqu’en mai 2021 : ceux de la santé, des finances, du budget, de l’intérieur, et du méga-ministère de l’industrie, de la science, des ressources et de l’énergie.  Seuls deux des titulaires étaient au courant.

Hier, Scott Morrison s’est défendu sur sa page Facebook : « C’était une époque extraordinaire et il fallait des mesures extraordinaires pour y répondre » en cas d’incapacité de ces ministres. « En tant que Premier ministre, moi et moi seul pouvait comprendre le poids de la responsabilité qui pesait sur mes épaules. Vous étiez sur le rivage tandis que je barrais le navire en pleine tempête » a déclaré Scott Morrison.  Il n’en reste pas moins que la concentration de tous ces pouvoirs dans les mains d’un seul homme, alors que le Parlement était empêché de siéger, pose question. Le conseiller juridique du gouvernement doit être auditionné lundi prochain.

Scott Morrison fait à présent face à des demandes de démission de son poste de député, y compris en provenance de son propre camp.

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