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Les médecins montrés du doigt par la CPS au sujet du déconventionnement.

Ronald Terorotua © Laure PHILIBER

La direction de la Caisse de prévoyance sociale a réuni la presse, hier, pour que soit dite « la vérité » aux cotisants sur la question du déconventionnement d’une bonne partie des médecins libéraux.

Un rendez vous auquel les médecins n’ont pas été conviés. Depuis mercredi, le délai qui permettait la prolongation de la validité de la convention liant médecins et CPS est expiré pour une partie des médecins. Elle le sera pour l’ensemble d’entre eux dimanche.

A partir de ce moment là, la plupart des médecins seront officiellement déconventionnés. A cette heure, seuls 15 médecins libéraux ont signé une convention individuelle, et 133 sont en attente… Ce qui signifie que dès lundi, ils pourront pratiquer le tarif de leur choix, que les patients devront faire l’avance des frais, et ne seront remboursés qu’au tarif d’autorité. Ce qui représente un remboursement de 1092 Fcfp au lieu de 2520 Fcfp pour une consultation chez un généraliste, soit une différence de près de 1500 Fcfp que vont devoir payer les malades, sauf dans les cas d’accident du travail et pour les consultations liées à la contraception, et dans les cliniques où le tiers payant sera toujours appliqué. Une situation provisoire selon Régis Chang, directeur de la CPS. Mais des alternatives sont déjà envisagées si elle devait perdurer…

Pour les personnes qui n’auront pas les moyens d’avancer les frais, ou de payer plus cher, la direction de la Santé a été réquisitionnée. Elle met en place un dispositif similaire à celui expérimenté lors de l’épidémie de grippe aviaire. Les dispensaires seront réquisitionnés. Dans un premier temps sans changer les horaires. En cas d’affluence, la santé publique devrait prêter main forte.

On écoute Régis CHANG.

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