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L’Europe au chevet de la biodiversité du fenua

Aurélie Bocquet et Jean Kape ©Cédric Valax

Aurélie Bocquet et Jean Kape ©Cédric Valax

Lancé en 2011 grâce à des financements du Parlement européen, le programme Best (Biodiversity and ecosystem service in territories of european overseas) a pour but de venir en aide aux porteurs de projets ultramarins à la recherche de fonds pour financer leurs actions dans le domaine de l’environnement. Un programme en passe de se pérenniser. Une missionnaire de l’Union européenne était de passage cette semaine en Polynésie pour faire le point sur la nouvelle organisation du futur Best 3.

Les régions ultrapériphériques et les pays et territoires d’Outre-mer de l’Union Européenne abritent une biodiversité exceptionnelle. Pour sa protection, le programme Best a été créé par le parlement européen. En utilisant sa réserve parlementaire, le Parlement finançait les porteurs de projets qui luttent pour la sauvegarde de cette biodiversité. Un programme qui aurait pu s’arrêter à une troisième et dernière édition en raison d’une réglementation empêchant le Parlement européen de financer plus de trois années de suite le même programme. Pour autant, Best 3 n’est pas un coup d’arrêt, bien au contraire. Il va permettre de mettre en place le cadre du futur Best, qui sera cette fois géré par la Communauté européenne. Membre de l’Union international pour la conservation de la nature, Aurélie Bocquet vient de passer une semaine sur le territoire pour faire avancer le dossier.

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Si le programme Best 3 ne viendra pas financer de nouveaux projets, un fond de transition a été mis en place par la Direction générale du développement et coopération de la communauté européenne. Un fond doté de près de 895 millions de Fcfp sur trois ans, utilisable pour l’ensemble des pays et territoires d’outre-mer de l’Union européenne. La Polynésie française est donc concernée. Après la définition des priorités, un premier appel à projet sera lancé en septembre prochain. Il intéressera les projets de moyenne taille avec des financements compris entre 12 et 48 millions de Fcfp.  Un second appel à projet devrait être lancé en avril 2016 et concernera des demandes de financements inférieures à 12 millions de Fcfp. Pour plus d’informations vous pouvez contacter Jean Kape (kape@mail.pf), coordinateur du projet Best pour la zone Polynésie française et Pitcairn.

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