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« L’Europe est un atout pour la Polynésie »

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La ministre de Outre-mer, Annick Girardin, est arrivée jeudi soir pour une visite éclair en Polynésie où elle participera vendredi au Forum des pays et territoires d’outre-mer de l’Union Européenne. « Il est important que les soutiens de l’Europe soient maintenus » a déclaré la ministre à son arrivée, évoquant également le dossier du nucléaire sur lequel elle affirme : « avec le président Fritch, nous avançons ».

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, est arrivée jeudi soir pour sa courte visite en Polynésie française d’où elle repartira samedi matin en direction de Wallis et Futuna. Accueillie par une courte délégation officielle principalement constituée du président Edouard Fritch, du président de l’assemblée Gaston Tong Sang, et du haut-commissaire René Bidal, la ministre a prononcé quelques mots à sa sortie de l’aéroport. Elle est revenue sur l’importance de l’Europe et du Forum des pays et territoires d’outre-mer de l’Union européenne auquel elle doit participer vendredi.

Attendue sur le sujet du nucléaire, notamment par le Tavini et l’Association 193, la ministre a estimé qu’elle « avançait » sur ce sujet avec Edouard Fritch.

Annick Girardin participera vendredi au Forum des pays et territoires d’outre-mer de l’Union européenne au Sofitel de Punaauia. Elle y tiendra une conférence de presse en fin de journée à 17h20.

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3 Commentaires

  1. maraamu
    1 mars 2019 à 14h14 — Répondre

    Nous n’avons pas besoin d’un intermédiaire entre la territoire et la France. On dirait que la France souhaite que nous passions dorénavant par l’Union Européenne pour équilibrer les budgets territoriaux et communaux alors que c’est le rôle de l’état de participer au développement du Fenua.
    Demandez-vous pourquoi les aides que nous recevons de la France baissent.
    La ministre n’est là que pour rappeler à nos dirigeants locaux de voter Macron. Les dossiers qu’elle travaille avancent peut être, mais ils avancent sur nos têtes.
    Le chantage politique et judiciaire de l’état doit également y être pour quelque chose dans les décisions prises par notre gouvernement local.

    L’Europe n’est un atout pour la Polynésie Française que parce que nous pouvons profiter de ces largesses aux dépens des pays et des habitants qui contribuent à la financer. Mais ce n’est pas à l’Europe de nous aider, c’est à la France d’aider la polynésie à atteindre son autonomie.
    Enfin, tant qu’il y aura des gens malhonnêtes pour profiter des autres, et que la majorité égoïste y trouvet son compte, le système continuera jusqu’à ce que la source soit définitivement tarie.

    On dirait que l’arrêt des activités du CEP sur le territoire n’a aucunement changé les mentalités.

  2. MAIERE
    1 mars 2019 à 17h43 — Répondre

    La Polynésie a besoin de L’EUROPE et puis encore vous êtes comme des PUNAISE qui nous POURRIS LA VIE depuis des années, dès votre arriver vous avez détruit notre nation ah aujourd’hui nous avons besoin de vous, c’est à cause de vous tout ce qui ce passe ici en Polynésie, la bombe nucléaire c’est vous qui avez emmener ici, vous avez profitez de la gentillesse de mes ancêtres et aujourd’hui notre dégoût, notre haines c’est vous vos ancêtres qui nous a appris cela bonne de salle charognard, et maintenant nous AVONS besoin de vous, vous qui essayer de ramener nos valeur que vos ancêtres à détruit depuis des années et des ANNÉES. Je vous demande une chose payer ce que vous devez a la Polynésie et laisser nous en paix bonde de saloperie.

    • maraamu
      2 mars 2019 à 13h01 — Répondre

      Maiere, tu es en plein délire. Tout d’abord j’ai mes racines en Polynésie, dans l’archipel des Australes. Je ne vais pas refaire l’histoire, et d’ailleurs personne ne peut la changer. Mais il faut que tu comprennes que si tu vois l’Europe financer les projets du territoire, elle le fait avec l’argent de la France. Et les aides vont financer qui réellement?
      Lorsque les essais nucléaires ont été transférés en Polynésie, il y avait bien quelqu’un pour s’y opposer, mais une fois de plus l’état a su tirer son épingle du jeu en profitant de l’avidité, la jalousie de certains (la grande majorité bruyante de la population). La manne financière qui allait s’abattre sur la Polynésie et changer définitivement notre mode de vie a prouvé également que la nature humaine est la même partout dans le monde. Si vous y mettez le prix vous pourrez avoir mon âme. C’est désolant de le dire mais les polynésiens ont à ce moment là pactiser avec le diable.
      Maintenant, au vu des informations que nous avons mais également grâce à Oscar Temaru, Richard Tuheiava, les associations Mururoa e Tatou et 193, nous pouvons demander que la vérité soit rétablie sur l’affaire Pouvanaa et sur l’inocuité fictive des essais.
      Aujourd’hui la France traîne des pieds pour réparer les erreurs de ses politiciens mais il semble que lorsque nos députés (à part peut être Moetai Brotherson) et nos sénateurs jouent le jeu de la France et ne défendent pas les polynésiens et ne demandent pas à ce que toute la vérité soit faite, et bien le mensonge et ses dégats ont encore de beaux jours devant eux.
      Avant de mordre réfléchis!

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