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L’intersyndicale reconnaît avoir « perdu une bataille »

Avec 200 à 300 grévistes mobilisés vendredi matin à Tarahoi, l’intersyndicale divisée n’a pas réussi à peser sur le vote de la réforme des retraites. Pour autant, elle refuse de lever la grève générale.

Bien loin de la mobilisation des 4 000 manifestants du 8 mars dernier, l’intersyndicale a réuni 200 à 300 personnes contre la réforme des retraites, vendredi matin sur la place Tarahoi. « C’est une bataille de perdue », concédait le vice-président de la confédération syndicale des agents communaux, Vatea Heller, qui souhaitait tout de même profiter de l’occasion pour « poursuivre la communication » sur les effets de la réforme des retraites.

Parmi les principaux leaders syndicaux présents, le secrétaire général de Aro no Porinetia Mahinui Temarii, celui de O oe to oe rima Atonia Teriinohorai et donc Vatea Heller ont regretté les nombreuses absences dans leurs rangs. Si plusieurs grévistes de la CSIP étaient présents, ni l’ancien leader de la confédération Cyril Le Gayic, ni la secrétaire générale de Otahi Lucie Tiffenat ne se sont montrés. Grand absent depuis le dépôt des préavis de grève général, le secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon, est quant à lui arrivé vers 10 heures pour assister à la séance à l’assemblée et sans s’attarder place Tarahoi.

Vendredi après-midi, les grévistes refusaient néanmoins de lever la grève générale. Instruction a été donnée aux grévistes de retourner sur les piquets de grève et de poursuivre les négociations sur les deux autres principaux points des préavis : l’augmentation des salaires de 2% et la « sécurité des travailleurs ». Au port, où la grève est la plus suivie, Mahinui Temarii annonce qu’il continuera d’empêcher les containers de sortir, sauf le samedi pour les denrées périssables.

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