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ONU : le Tavini ne croit pas à la « désinscription »

©CP/Radio1

La délégation du Tavini Huiraatira et de ses soutiens qui ont été témoigner à New York devant la 4e Commission de l’ONU est rentrée à Tahiti samedi soir. Tony Géros doute que la demande de « désinscription » formulée par Édouard Fritch ait des chances d’aboutir.

Samedi soir à l’aéroport de Tahiti-Faa’a, les envoyés du Tavini à l’ONU ont été accueillis dans le salon d’honneur par Oscar Temaru, qui n’avait pu être du voyage pour raisons de santé.

Tony Géros a expliqué ce qu’il allait advenir de la demande du président Édouard Fritch de retirer la Polynésie française de la liste des territoires non autonomes. Elle sera examinée d’abord par « le séminaire de décolonisation qui va se tenir au mois de mars, ensuite le débat va prospérer de manière plus officielle devant les membres de la commission chargée de la décolonisation, le Comité des 24, au mois de juin, avant d’être présentée aux membres de la 4e Commission au mois d’octobre. »

Tony Géros estime que compte tenu du fonctionnement onusien, cette demande de désinscription a « très peu de chances de prospérer », parce que le règlement de l’ONU, dit-il, ne prévoit pas ce cas de figure.

De leur côté, les indépendantistes ont manifesté leur impatience et demandé à la 4e Commission que soit établi avant la fin 2020 un véritable programme de travail sur la décolonisation de la Polynésie française. Oscar Temaru se dit certain que l’absence de progrès depuis 2013 sur ce point est le fait du lobbying de la France, et il pense qu’Édouard Fritch a également subi des pressions pour demander le retrait de la Polynésie de la liste de l’ONU.

 

 

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1 Commentaire

  1. simone grand
    14 octobre 2019 à 7h22 — Répondre

    C’est toujours la faute à quelqu’un d’autre que soi. Quel meilleur alibi pour cultiver le ressentiment et la démission de sa propre responsabilité?

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