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Raphaël Faÿs en concert, du jazz manouche au flamenco

Virtuose de la guitare classique, manouche et flamenca, interprète des grands de la guitare mais aussi compositeur reconnu, Raphaël Faÿs donne vendredi 16 octobre un concert unique à Tahiti. Il accueillera également sur scène trois guitaristes locaux.

Raphaël Faÿs y voit un signe : enfant, il rêvait devant Les Révoltés du Bounty. Pendant le confinement, raconte-t-il, il regarde à nouveau les extraits musicaux du film. « Le même jour, on m’appelle de Tahiti pour me demander si j’aimerais venir jouer à Tahiti. Ça m’a remué, pour moi ce n’est pas le fait du hasard, parce que je suis quelqu’un d’assez croyant et je pense que c’est ma bonne étoile. » Et peut-être aussi un fan tahitien, aujourd’hui ministre et lui-même guitariste, qui gardait un grand souvenir de l’artiste rencontré à Paris il y a 40 ans… Entretemps, Raphaël Faÿs a sorti 25 disques et deux livres,  et tourné dans le monde entier.

© CP/Radio1

Entouré de deux musiciens avec qui il joue depuis les années 80, le bassiste et contrebassiste Claude Mouton et le guitariste et percussionniste Jose Albero, Raphaël Faÿs propose un voyage de Paris à Séville, qui reflète son parcours personnel : fils d’un guitariste de jazz qui lui apprend le swing de Django Reinhardt, il est reconnu très jeune comme l’héritier surdoué du roi de la guitare manouche, et aussi comme un grand de la guitare classique. En 1987, il vit un coup de foudre musical avec le flamenco. Il apprend la technique, la modifie – il a pour particularité de jouer avec un mediator – et compose, en y intégrant la chanson et la danse. « Ça n’a pas été facile, parce que ce n’est pas une musique facile, mais avec la passion et la patience je suis arrivé à développer quelque chose qui me ressemble, qui n’est pas une copie », dit Raphaël Faÿs.

Raphaël Faÿs partagera aussi, pour deux thèmes, la scène du motu de l’Intercontinental avec des guitaristes bien connus du fenua : Michel Poroi, Daniel Benoît et Florent Atem. Habitué des masterclasses, il en donnera certainement une au conservatoire avant son départ. Peut-être redonnera-t-il son interprétation de Haere mai na ta’u here :

Un concert comme un voyage : embarquement vendredi 16 octobre à 18h30 sur le motu de l’Intercontinental. Le prix de la balade : 3 000 Fcfp. Réservations au 87 25 91 80.

 

 

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