© ASP

Une conférence de presse sur la candidature de Tahiti pour l’organisation de l’épreuve de surf des Jeux Olympiques de Paris de 2024 a eu lieu, vendredi matin, à la présidence, en présence notamment de la ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, Christelle Lehartel. Pour l’heure le Pays a souhaité proposer deux sites de compétition dans le cadre de cette candidature, Teahupoo et Papara.

La Polynésie française a déjà passé la première étape de pré-candidature tout comme quatre autres régions métropolitaines : La Torche (Bretagne), Lacanau (Gironde), le groupement Hossegor-Capbreton-Seignosse (Landes) et Biarritz (Pyrénées-atlantiques).

Tahiti n’a pas encore officiellement déposé sa candidature pour organiser l’épreuve de surf des Jeux Olympiques 2024 – elle a jusqu’au 30 septembre 2019 pour le faire. Mais deux communes ont déjà été choisies pour organiser l’épreuve, Teahupoo et Papara, comme le disait Lionel Teihotu à Radio1 il y a déjà deux mois. Chacune avec des arguments valables, qu’elles comptent bien avancer pour défendre leur dossier devant la délégation de Paris 2024 dont la venue est prévue prochainement afin d’évaluer la qualité de la candidature de Tahiti.

Pour Béatrice Périssaguet, maire par intérim de Papara, l’un des points forts de sa candidature est que la commune a l’habitude d’accueillir des compétitions internationales.

Quant au maire de la commune de Taiarapu-Ouest, Wilfred Tavaearii, le nom de Teahupoo parle pour lui.

Pour la ministre Christelle Lehartel, peu importe la commune désignée, l’important est que la Polynésie soit choisie par le comité olympique. D’autant que si c’est le cas, « ce sera la première fois que les Jeux Olympiques seront retransmis 24h/24 et que c’est la Polynésie qui inaugurera cela. »