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Une vingtaine de personnes à la marche pro-vaccination du Sdiraf

Émile Vernier-Sdiraf

©LR

Le Sdiraf n’a pas eu beaucoup de succès pour sa marche organisée ce samedi matin, en soutien au masque et au vaccin. Mais les manifestants se sont consolés en voyant le public nombreux à aller se faire vacciner à la présidence.

Il n’était qu’une petite vingtaine à marcher derrière Émile Vernier, éloignés les uns des autres pour respecter la distanciation, masqués et déterminés à se faire entendre. « On n’aurait été que deux que j’aurai quand même manifesté », a expliqué Émile Vernier. Le président du Sdiraf a organisé ce samedi matin une marche « en soutien au port du masque et au vaccin », déposant un courrier aux autorités du Pays : l’assemblée, la présidence et le haut-commissariat. Seul le dernier a répondu, recevant trois représentants des manifestants pendant plus d’une heure. « Garantir l’arrivée de 15 000 doses de vaccin par semaine sur les prochains mois, empêcher les complotistes de faire de la propagande anci-vaccin, faire appel à l’armée pour accélérer la vaccination, mettre en place un passeport vaccinal, faire payer l’hospitalisation d’une personne malade si celle-ci a refusé la vaccination, et n’autoriser que les touristes vaccinés à entrer en Polynésie française », étaient sur la liste des propositions ou recommandations faites aux autorités. Reçu par le directeur de cabinet du haut-commissaire, Cédric Bouet, Émile Vernier est apparu plutôt satisfait par les échanges.

Le président du Sdiraf reconnait qu’il est difficile de contrer les complotistes voire même de discuter avec eux. Lui-même a été la cible d’attaques sur Internet avec des commentaires particulièrement virulents. « Toutes les attaques que j’ai subi sur Facebook… Et de citer ce qu’il a lu ou entendu : ‘Le vaccin c’est pour tuer les gens, ils t’inoculent une puce…’ c’est du n’importe quoi ! J’ai répondu à quelques-uns mais là ça ne m’intéresse plus, ce n’est pas la peine. En plus, ils utilisent des pseudo, moi je ne me cache pas ! » Émile Vernier ne veut obliger personne à se vacciner mais à chacun à prendre ses responsabilités et surtout il souhaitait dénoncer l’irresponsabilité d’appeler à ne pas se faire vacciner. « Ceux qui ne veulent pas être vaccinés, c’est leur problème, mais qu’ils ne voyagent pas », s’énerve-t-il. Et surtout qu’ils ne tombent pas malades car Émile Vernier veut qu’ils payent eux-même la note en cas d’hospitalisation. Il a demandé au directeur de cabinet du haut-commissaire d’agir concrètement contre ceux qui refusent le vaccin ou qui manifestent contre.

A la présidence, la petite assemblée restera derrière les grilles. On leur a répondu que le président était absent et qu’ils ne pouvaient pas être reçus. La marche du Sdiraf n’a pas eu beaucoup de succès mais les manifestants se sont consolés de voir le public venir nombreux au vaccinodrome de la présidence.

Emile Vernier - Sdiraf

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