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Des actions « les plus concrètes possibles » contre la délinquance

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Le second « plan » 2018-2020 du conseil de prévention de la délinquance a été présenté mardi officiellement et met l’accent contre les addictions, la délinquance des mineurs, les violences intrafamiliales et l’insécurité routière.

Le conseil de prévention de la délinquance en Polynésie française, qui comprend le Pays, l’Etat et les communes, s’est réuni mardi à la présidence pour la quatrième fois depuis sa création en 2016. L’occasion de présenter officiellement le deuxième « plan de prévention de la délinquance pour la période 2018-2020 », après un premier plan pour les années 2016-2017 dont « 80% des actions validées ont pu voir le jour », s’est félicité le président Edouard Fritch.

Les grandes lignes du second plan avaient filtré avant le conseil de mardi. Un plan établi en quatre priorités pour les deux prochaines années : « lutter contre les addictions, prévenir la délinquance des jeunes, réduire les violences intrafamiliales et lutter contre l’insécurité routière ». L’occasion pour le haut-commissaire, René Bidal, de rappeler que la réalité de la délinquance en Polynésie française n’est pas toujours fidèle aux clichés. Les vols étant notamment en baisse et « inférieurs au seuil national ».

Pour le haut-commissaire, et le procureur général de Papeete, les véritables points noirs de la délinquance au fenua sont les violences intrafamiliales « près de deux fois supérieures au taux national », les infractions à la législation sur les stupéfiants ou encore la délinquance des mineurs.

Le plan de prévention de la délinquance prévoit donc une série de mesures « concrètes » comme des modules de sensibilisation aux conduites addictives dans les établissements scolaires, le développement des activités socio-éducatives pour « occuper le temps libre des jeunes », des groupes de paroles auteurs/victimes sur les violences conjugales, l’organisation de « camps de famille » ou encore le lancement d’une campagne « choc » autour de la sécurité routière.

Autre campagne de communication, celle « ambitieuse et percutante » sur l’usage et les effets de l’Ice.

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1 Commentaire

  1. Manea
    14 novembre 2018 à 8h00 — Répondre

    Le haut commissaire est encore à côté de la plaque. Il n’est pas au courant du problème des nuisances sonores ? Au lieu de ça il vient encore nous parler d’insécurité routière. Toujours des mots qui ne servent à rien comme d’habitude. S’il n’est pas capable de faire le boulot qu’il LAISSE SA PLACE à d’autres. ce sont les gens eux memes qui doivent se débrouiller.

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