Réveil difficile pour les derniers habitants qui squattaient encore le second plateau de Outumaoro situé sous le lycée hôtelier.

Dès 6h, les huissiers sont venus leur signifier leur expulsion, protégés par un important dispositif de sécurité.

Ils s’y attendaient, dix jours après l’expulsion de leurs voisins. Seules 9 familles étaient encore sur place sur les 25 recensées la semaine dernière comme l’explique le ministre du logement, Marcel Tuihani.

Les derniers habitant ont donc été expulsé ce vendredi matin mais Marcel Tuihani l’affirme: « nous ne mettons personne au bord de la route« .

Pas de heurts, pas de manifestations. La presse est tenue à l’écart « pour éviter que la tension ne monte« .

Pour l’État, l’objectif était de faire en sorte que cette opération, préparée en aval avec le Pays, se déroule dans le calme.

C’est ce qu’explique Jean-Michel Jumez, administrateur des Îles du vent.

Sur le terrain, le gendarmes avaient déployé trois pelotons de gendarmes mobiles, deux groupes du GPI (Groupe de pelotons d’intervention), une équipe du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), des personnels de la brigade de Faa’a, des personnels de la brigade des recherches et des personnels de la brigade motorisée, soit environ 80 hommes.

L’opération s’est achevé à 10h du matin.