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Faa’a se fait ville modèle sur l’hygiène de vie

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La prévention contre la mauvaise hygiène de vie était au cœur des discussions vendredi à la mairie de Faa’a. Une rencontre s’est tenue entre le ministre de la Santé, Jacques Raynal, le tavana Oscar Tamaru, des responsables d’associations et des dirigeants de sociétés qui œuvrent pour une meilleure santé des Polynésiens.

Dans sa quête du label « ville santé », la municipalité de Faa’a organisait vendredi matin une conférence de presse pour mettre en lumière ceux qui œuvrent pour le « bien manger » et la santé. Le ministre de la Santé, Jacques Raynal était présent. Son cheval de bataille, « organiser la grande prévention avec un P majuscule », notamment en ce qui concerne la consommation de tabac. « Il faut des mesures draconiennes », continue le membre du gouvernement. Alors que le paquet de cigarette coûte en moyenne 1 200 Fcfp, le tavana Oscar Temaru propose de le « mettre à 10 000 Fcfp ». N’y voyez aucune ironie, la diminution des recettes liées au taxes sur le tabac serait l’opportunité selon ses dires de « diminuer drastiquement les dépenses de santé ».

Après plusieurs campagnes publicitaires, les tentatives de dissuasion de consommer du tabac ne semble pas être efficaces. Il faut donc agir plus fort, le gouvernement travaille aujourd’hui sur de nouveaux textes législatifs et notamment de nouvelles taxes sur certains produits, explique Jacques Raynal.

Les services de santé, le gouvernement et les promoteurs du « mieux manger » travaillent donc main dans la main pour améliorer la santé de la population de la commune de Faa’a et faire comprendre les bons comportements à adopter. Le maire de Faa’a s’est félicité de regrouper ce matin les acteurs qui travaillent à ce sujet.

Il convient également de faire adopter aux Polynésiens de meilleures habitudes de consommations et particulièrement aux plus jeunes. Sur les 13 écoles de la commune, 70% des familles des enfants scolarisés n’ont pas les moyens de payer un repas en cantine scolaire selon Victoire Laurent, quatrième adjointe en charge de l’Education et de l’Emploi. Pour autant, nombreux sont les élèves qui consomment aux roulottes. La ville de Faa’a a donc pris la décision radicale de les supprimer aux abords des établissements scolaires.

Au delà de faire de la prévention, il est nécessaire d’accompagner les familles, comme le précise Nathalie Convert qui dirige la société « compagnie agricole polynésienne ».

La malnutrition est responsable de nombreux morts de  maladies non transmissibles telles que le diabète et l’obésité. Selon le ministre de la Santé, « il y a une prise de conscience » mais elle reste « une plaie pour le Pays car elle nécessite d’important moyen et elle mobilise du personnel de santé que l’on pourrait utiliser pour d’autres problèmes ».

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1 Commentaire

  1. Chaval
    29 juin 2018 à 10h52 — Répondre

    Et voilà comment la santé est un souci à Tahiti, il n’y pas qu’à Faa’a, le « Bison », la bière qui coule à flot, la mal bouffe, casses-croute pour les enfants et adultes aux roulottes avec ketchup, frites huileuses, mayonnaise, Coca pour le scolaires, bières pour les adultes, il ne faut s’étonner que l’obésité soit un fléau, le diabète également. L’hygiène de vie ? Où ça ? La santé oui c’est un problème mais non, ce que je viens d’énumérer n’a rien à voir, c’est la « Bombe » bien sur.

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