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Flosse et ses emplois fictifs condamnés à rembourser

Le Conseil d’Etat a rejeté mardi le pourvoi de Gaston Flosse contre la décision de la Cour des comptes qui a condamné l’ancien président du Pays et la vingtaine d’élus et de syndicalistes qui ont bénéficié du système d’emplois fictifs mis en place entre 1996 et 2004. La décision est donc définitive et l’ensemble des protagonistes du dossier va devoir rembourser à la Polynésie plus de 231,5 millions de Fcfp de salaires.

Onze ans après la première décision de la chambre territoriale des comptes, le Conseil d’Etat a rejeté mardi matin le dernier recours possible de l’ancien président du Pays, Gaston Flosse, contre le volet financier de l’affaire des « emplois fictifs », comme l’ont rapporté nos confrères de Polynésie 1ère. Concrètement, il s’agit des condamnations de plus d’une vingtaine d’élus et de syndicalistes à rembourser les salaires octroyés par la présidence entre 1996 et 2004 pour ces fameux emplois fictifs. Gaston Flosse, Edouard Fritch, Michel Buillard ou encore Cyril Le Gayic (voir liste complète ci-dessous) devront rembourser solidairement 231,5 millions de Fcfp, augmentés des taux d’intérêts en vigueur depuis 2006. Gaston Flosse devra également payer 11,5 millions de Fcfp d’amende. Les autres personnalités condamnées devront se partager 6,8 millions de Fcfp d’amende. Et il n’y a, cette fois-ci, plus aucun recours possible.

Les personnalités politiques et syndicales condamnées :

Gaston Flosse, Edouard Fritch, Michel Buillard, René Temeharo, Thomas Moutame, Juliette Nuupure, Marcelin Lisan, Cyril Le Gayic, Bruno Sandras, Gustave Heitaa, Edwin Tere, Heifara Parker, Teotahi Faua, Bruno Taaroamea, Emile Brotherson, Hands Pifao, Robert Hitiaa, Marcelino Teata, Johanes Cridland, Gaston Bernardino, François Asen et Sylvia Wong Po. Victor Doom et Jacques Vii sont également visés par la procédure, mais aujourd’hui décédés.

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7 Commentaires

  1. Iritahua
    26 avril 2017 à 7h18 — Répondre

    Qu’ils remboursent l’intégralité. Ils ont tous des hypers indemnités de leurs fonctions, ils ont le culot de piller la caisse du territoire. Comment peuvent ils diriger le Pays avec des idées de détourner. Une belle brochette de magouilleur.

  2. MATA
    26 avril 2017 à 7h20 — Répondre

    Elle est pas belle la classe politique locale : un président du pays, un président de parti, un président syndicaliste, des maires…? On se demande comment monsieur MACRON compte appliquer sa loi sur la moralisation de la vie publique en Polynésie française principalement la partie qui précise que « les candidats détenteurs d’un casier judiciaire seront empêchés de se présenter à une élection ». S’il réussi, ben franchement chapeau car il purgera notre classe politique d’un grand nombre d’Hommes qui voulurent être roi. Vive la démocratie, vive la France, vive la Polynésie française.

    • hinano51
      26 avril 2017 à 21h44 — Répondre

      Lui même comment paye t ‘il sa campagne …………… pas net le mec débutant nul et déjà MAGUOUILLEUR

    • hinano51
      26 avril 2017 à 23h09 — Répondre

      micron pas mieux que les autres avec quel argent paye t’ il sa campagne ………. ???????

  3. Tiare
    26 avril 2017 à 10h42 — Répondre

    Un certain nombre de personnes, à haut niveau se retrouve désormais au Tapura. Elles ont pourtant bénéficié à l’époque de ces emplois fictifs, sans que cela ne les dérange le moins du monde. Où est la morale dans tout ça?. Quant à M. Flosse on a bien compris que s’il met toute son énergie pour galvaniser sa secte afin que M.me Le Pen gagne ces élections, c’est dans l’espoir ( en cas de victoire de cette dernière), d’être gracié et en ressortir plus blanc que neige.

  4. jobermat
    26 avril 2017 à 11h47 — Répondre

    euh M. FRITCH, M. BUILLARD, tiens, tiens, tiens

  5. Tiare
    26 avril 2017 à 17h33 — Répondre

    L’affaire des emplois fictifs, c’est clos, ne reste plus qu’à utiliser l’argent de la vente de l’hôtel de M. Flosse, pour le remboursement des sommes ponctionnées de façon frauduleuse sur le dos de la population, qu’on passe à une autre affaire: Rachat de l’atoll Anuanuararo de M. Wan par exemple pour une somme proche du milliard tout de même et toujours sur argent public.

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