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François Asselineau en campagne-vacances au fenua

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Le président et fondateur de l’Union populaire républicaine (UPR), candidat à la présidentielle 2017, est en Polynésie française depuis mercredi soir. Un séjour de deux semaines « prévu de longue date », mais qui tombe opportunément pendant la campagne pour les territoriales. Quelle est l’ambition de son parti au plan local et quels sont les principaux axes de sa campagne ? Il a répondu à ces questions jeudi, lors d’un entretien à Punaauia.

Il avait « promis de venir en Polynésie française », raconte-t-il pour expliquer sa présence ici, mais François Asselineau ne s’en cache pas, « c’est bien que ça tombe pendant la campagne, ça permet de faire d’une pierre deux coups ». Le président et fondateur de l’Union populaire républicaine (UPR) va profiter de son séjour de deux semaines à Tahiti, aux îles Sous-le-vent, aux Tuamotu et aux Marquises, pour organiser « quelques réunions publiques avec Jérôme Gasior », la tête de liste de l’UPR aux territoriales.

Candidat à la dernière présidentielle (0,92%), François Asselineau reconnaît que les grandes orientations de son parti sont « un peu décalées par rapport à la Polynésie française ». L’UPR veut notamment faire sortir la France de l’Union européenne « pour lui rendre son indépendance ». Mais il n’est pas question de « renfermer la France sur elle-même », François Asselineau veut par exemple favoriser les échanges avec le fenua en faisant baisser les prix des billets d’avion et en organisant des échanges scolaires. Le parti propose d’autres mesures spécifiques pour répondre aux besoins locaux, assure le président de l’UPR, et il souligne que c’est le seul parti national représenté aux territoriales.

L’UPR fait campagne aussi sur le thème de l’autonomie énergétique, en proposant des « projets légèrement futuristes et sans doute avec des coûts de revient supérieurs à ceux d’aujourd’hui, mais il faut se projeter dans l’avenir », souligne François Asselineau. Le parti milite, par ailleurs, pour que le cours du franc pacifique ne soit plus indexé sur celui de l’euro. Le président de l’UPR cherche à rassurer sur ces questions européennes : la Polynésie française ne sera pas perdante si la France quitte l’Union, affirme-t-il.

S’il milite pour que la France sorte de l’Union européenne, il n’est pas envisageable que la Polynésie française devienne indépendante : « C’est bien d’avoir la protection de la République, en matière de défense, de monnaie et de santé, notamment. »

D’après François Asselineau, environ 180 personnes ont rejoint l’Union polynésienne républicaine. Ça peut sembler peu, mais le président de l’UPR n’apprécie pas le qualificatif de « petite liste ».

Pendant la campagne présidentielle, la déclaration de patrimoine de François Asselineau avait fait apparaître qu’il possédait deux appartements à Tahiti. Le président de l’UPR confirme ces investissements et explique son attachement à la Polynésie française, né il y a une trentaine d’années.

Au plan national, l’UPR compte se présenter aux élections européennes l’an prochain, aux communales en 2020, et à la présidentielle en 2022. Il n’exclut pas de présenter des candidats aux municipales en Polynésie française.

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1 Commentaire

  1. Pelluet Brigitte
    6 avril 2018 à 5h42 — Répondre

    Très bon article! C’est un de mes rêves de pouvoir un jour me rendre en Polynésie. J’ai le souvenir dans mon enfance d’avoir rencontré des Tahitiens, et j’avais beaucoup apprécié leur gentillesse!

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