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Isabelle Esquevin dépeint l’histoire du graff’ à Tahiti

© Radio 1

A l’occasion de la présentation de son livre Tahitian Street Art, mercredi dans les locaux de son éditeur Au vent des îles, l’architecte Isabelle Esquevin raconte l’histoire du graff’ polynésien.

Isabelle Esquevin est une architecte née à Madagascar et vivant en Polynésie depuis 1974. Mercredi, elle a présenté son livre Tahitian Street Art, un ouvrage composé de photos de graff’ en Polynésie mais qui raconte également l’histoire du graffiti au fenua.

Une histoire assez récente et une évolution fulgurante : « entre 2004 et 2014, de nombreux crews ont vu le jour ». Selon l’auteure, en raison de « l’absence de réglementation imposant un habillage des murs de clôtures des propriétés privées », les murs comme ceux de la route de ceinture étaient « triste et morose ».  C’est donc « armées de leurs bombes et n’écoutant que leurs émotions » que les graffeurs ont décidé de s’exprimer sur ces supports malgré l’illégalité du graff’ sauvage. Puis, le graff’ a évolué, « devenant un art plus élaboré depuis six ans à Tahiti ».Finalement, c’est en 2014 que le premier festival de street art Ono’u verra le jour, donnant ainsi l’opportunité aux artistes de s’exprimer dans toutes les communes de Tahiti.

Le graff’, un moyen d’expression pour les jeunes

Dans son livre, Isabelle Esquevin raconte que les graffeurs tahitiens « commencent à peindre au collège et au lycée sur des tables de salle ou encore sur les portes des toilettes ». Pour l’architecte, il s’agit d’une façon pour ces jeunes artistes de s’exprimer librement.

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Pour l’occasion, la maison d’édition Au vent des îles a été habillée d’une belle fresque…

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