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« J’ai vu une fille avec un soutien-gorge alors j’en ai profité pour toucher ses titis » : un an de prison ferme

Un sans domicile fixe de 43 ans a été condamné par le tribunal correctionnel à un an de prison ferme. Le 23 janvier dernier, sous l’effet de l’alcool, il avait attrapé le sein d’une monitrice de plongée au yacht club de Arue.

Le 23 janvier dernier au petit matin, M.M. se prépare à aller effectuer une plongée avec ses clients. La monitrice a enfilé sa combinaison a moitié, couvrant ainsi ses jambes, et porte un haut de maillot de bain. Au moment d’entrer dans le yacht club de Arue, elle aperçoit un homme, titubant, en train de manipuler des bidons. Leurs regards se croisent, et il l’interpelle pour lui dire d’approcher. Pensant qu’il a besoin d’aide, elle va à sa rencontre mais lui se rapproche d’elle, beaucoup trop à son goût. Elle recule mais aussitôt A.P. lui saisit le sein avant de prendre la fuite. « Il était alcoolisé, on ne comprenait rien à ce qu’il disait, il avait les yeux vitreux », a détaillé la femme aux gendarmes. A.P. reconnait qu’il avait bu du pastis et admis devant les gendarmes qu’il buvait 2 litres d’alcool fort par jour.

« J’étais trop saoul », se justifie-t-il à la barre. « J’ai vu une fille avec un soutien-gorge alors j’en ai profité pour toucher ses titis », avait-il expliqué aux gendarmes. « Elle a eu peur, elle a dit qu’elle allait appeler les mutoi alors je suis parti » L’homme n’a pas eu de partenaire depuis des années « je vais voir les prostituées quand j’arrive à économiser 5 000 francs.» Son casier lourd de 10 condamnations, il est déjà connu pour avoir commis des actes du même type. Les experts estiment que son discernement était altéré en raison de son état d’alcoolémie, et selon eux, il ne représenterait pas de danger, étant incapable d’un passage à l’acte plus grave tel que le viol. Absente à l’audience, la victime ne s’est pas constituée partie civile pour demander des indemnités mais a porté plainte « pour préserver d’éventuelles futures victimes. » Un geste salué par le procureur qui a requis 36 mois de prison dont 12 avec sursis. Le tribunal a finalement condamné A.P. à 18 mois de prison dont 6 avec sursis, l’obligation de suivre des soins contre l’alcool et de trouver un travail ou une formation. Un mandat de dépôt a été prononcé à son encontre. Il a été conduit en détention à l’issue de l’audience.

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