Tahoeraa Huiraatira © Laure PHILIBER

Santé:

Les médecins montrés du doigt par la CPS au sujet du déconventionnement

La direction de la Caisse de prévoyance sociale a réuni la presse, hier, pour exposer « la vérité » aux cotisants sur la question du déconventionnement d’une bonne partie des médecins libéraux. Un rendez-vous auquel les médecins n’ont pas été conviés. Depuis mercredi, le délai qui permettait la prolongation de la validité de la convention liant médecins et CPS est expiré pour une partie des médecins. Elle le sera pour l’ensemble d’entre eux dimanche.

A partir de ce moment là, la plupart des médecins seront officiellement déconventionnés. A cette heure : seuls 15 médecins libéraux ont signé une convention individuelle, et 133 sont en attente… Ce qui signifie que dès lundi, ils pourront pratiquer le tarif de leur choix, que les patients devront faire l’avance des frais, et ne seront remboursés qu’au tarif d’autorité, ce qui représente un remboursement de 1512 Fcfp au lieu de 3255 Fcfp pour une consultation chez un spécialiste, soit une différence de près de 1800 Fcfp que vont devoir payer les malades. Sauf dans les cas d’accident du travail et pour les consultations liées à la contraception. Et dans les cliniques où le tiers payant sera toujours appliqué.

Pour les personnes qui n’auront pas les moyens d’avancer les frais, ou de payer plus cher, la direction de la Santé a été réquisitionnée. Elle met en place un dispositif similaire à celui expérimenté lors de l’épidémie de grippe aviaire. Les dispensaires seront mobilisés. Le ministre de la Santé, Charles Tetaria, devrait s’exprimer sur la question cet après midi.

Le Syndicat des cadres de la fonction publique refuse l’option des 40 médecins supplémentaires…

Le Syndicat des cadres de la fonction publique, le SCFP, réagit à son tour au conflit qui oppose la Caisse de prévoyance sociale et les médecins libéraux. Le syndicat dénonce l’éventuelle embauche, par le gouvernement, de 40 médecins supplémentaires pour pallier à la surcharge qui frapperait les structures de santé publique si les relations entre médecins et CPS venaient à être rompues lundi.

Politique :

Orange : c’est la couleur du renouveau…

C’est en tous cas ainsi que le bureau du Tahoeraa Huiraatira, voyait l’avenir, hier, lors de son grand conseil. Un grand conseil pour adouber les candidats oranges dans les trois circonscriptions polynésiennes pour les élections législatives qui auront lieu au mois de juin. Sans grand suspens, les trois uniques candidats à ces « primaires », mises en place pour démocratiser le parti, ont reçu l’aval du bureau.

Edouard Fritch, Jonas Tahuaitu, et Jean Paul Tuaiva : le symbole du renouveau pour le parti au fei. Car son leader l’a redit, hier : ce n’est pas la résurrection de Gaston Flosse, c’est la résurrection du Tahoeraa. Quant à la question du cumul des mandats, qui pourrait concerner Edouard Fritch s’il est élu député, le représentant à l’Assemblée de la Polynésie Française avoue ne pas avoir arrêté sa position.

Culture :

Les plus grands compositeurs classiques et romantiques seront à la mairie de Pirae ce soir.

A seulement 17 ans, Charles Bravi est déjà un virtuose du piano. Il donnera ce soir et demain un récital à la mairie de Pirae. Sa première scène en solo. Il s’agit d’un concert à but caritatif pour sensibiliser les jeunes à la musique classique, puisque les fonds récoltés permettront, grâce au partenariat du Lions Club, d’acheter un piano pour le collège de Tipaerui.

Un spectacle à voir ce soir à 19h et demain à 19h30 à la mairie de Pirae. Les billets sont en vente dans les 2 carrefours, Chez Radio 1 et sur le site internet www.radio1.pf. Les tarifs sont compris entre 1000 et 2000 francs.

Culture :

Les Prêtres arrivent bientôt à Tahiti

Dans une semaine, les Prêtres se produiront sur la scène de Toata pour un concert unique. Ils interpréteront à la fois des chants sacrés et des chansons françaises profanes.

Le groupes des Prêtres a été formé en 2010 par Monseigneur Di Falco afin de récolter des fonds pour venir en aide à une association. Et il a tout de suite remporté un francs succès. Leur premier album s’est placé en tête des ventes en France pendant de nombreuses semaines.

Et leur second opus s’est déjà vendu à plus de 800 000 exemplaires. Un succès qui ne cessent de surprendre les prêtres. Le concert des Prêtres, c’est vendredi prochain, le 2 mars, à 19h30 à Toata. Les billets sont en vente dans les 2 carefours, à Radio 1 et sur Internet au www.radio1.pf, à partir de 4000 francs.

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