Samedi matin se déroulait la sixième édition du Tuaro no te ora organisés par la CPS. Un événement sportif et gratuit pour faire la promotion des bienfaits d’une activité physique régulière. Quatre équipes de para-va’a, du va’a pour personnes ayant un handicap, se sont lancées les premières sur le plan d’eau de Taaone. Parmi ces équipes se trouvaient sept jeunes du centre Papa Nui, pour qui la pratique du sport permet de s’ouvrir aux autres et de développer un esprit de cohésion.

Le sport et le sport pour tous, c’était le message que voulait délivrer la CPS a travers sa 6^ème édition du Tuaro no te ora. Samedi matin, ce sont quatre équipes de para va’a qui ont lancé les courses sur le plan d’eau du Taaone. Ces équipes étaient composées de personnes ayant des handicaps physiques ou mentaux. Et parmi près de 58 para-sportifs, sept enfants et adolescents trisomiques du centre médico-éducatif Papa Nui. Pour eux il s’agissait d’une première participation à un événement sportif de ce type. Le sport est cependant déjà bien intégré au sein du centre. La pratique d’un sport avec ses valeurs et ses réussites sont de bons piliers pour la vie de tous les jours des jeunes trisomiques, comme l’explique le directeur de la structure Papa Nui, Stéphane Marandin.

Paul est le papa d’Apolline, rameuse dans l’équipe de Papa Nui. Sa fille rame depuis près d’un an avec son oncle. Pour Paul, le va’a est un bon moyen de développer l’esprit d’équipe d’Apolline.

Que du bonus donc pour les personnes quel que soit le handicap. La fédération tahitienne de va’a et la fédération de handisport ont déjà des projets de démonstrations avec le centre Papa Nui notamment sur les championnats du monde de va’a en 2017. Un défi que le centre est tout à fait prêt à relever, affirme Stéphane Marandin.