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Le Pôle de santé mentale en bonne voie

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Édouard Fritch et plusieurs de ses ministres se sont rendus ce jeudi matin sur le chantier du Pôle de santé mentale, qui a pris trois ans de retard sur le planning initial. Il devrait ouvrir au public – adultes, adolescents et enfants – au premier semestre 2023, avec un total de 38 lits et 110 places en ambulatoire.

« Beaucoup de satisfaction de voir enfin ce chantier avancer, » disait ce matin Édouard Fritch, venu avec le ministre de l’Économie Yvonnick Raffin, le ministre de la Santé Jacques Raynal et le ministre des Grands travaux René Temeharo. Ce Pôle de santé mentale dont on parle depuis 2012, dont la construction a débuté en 2016 et qui aurait dû être livré en 2019, ne sera livré qu’à la mi-octobre 2022. Récemment, un problème d’étanchéité des sols avait opposé l’entreprise Boyer au Pays, et interrompu le chantier pendant deux ans. Toutefois le projet reste dans son budget initial, environ 4 milliards de Fcfp.

Un financement entièrement assuré par le Pays, alors qu’initialement le Pôle de santé mentale devait être couvert par le contrat de projets État-Pays, « mais compte tenu du temps que cela prenait pour mettre en place ces financements, nous avons décidé de lancer le chantier et de le prendre totalement à la charge du Pays, » rappelle le président.

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Des soins résidentiels et ambulatoires pour adultes, adolescents et enfants

Cet hôpital s’insère entre le CHPF et Jean-Prince, auxquels il sera relié par des passerelles. Il viendra en complément de la structure psychiatrique existante avec une nouvelle unité d’hospitalisation semi-ouverte pour adultes d’une capacité de 20 lits et un centre d’accueil thérapeutique à temps partiel de 10 places. Il proposera également une prise en charge des enfants et des adolescents avec un centre de crise pour adolescents, un centre médico-pédagogique, un centre d’accueil thérapeutique et un hôpital de jour pour les adolescents et pour les enfants, pour un total d’une soixantaine de places. Un centre d’aide médico-sociale précoce d’une capacité de 25 places est également prévu.

Enfin, cette nouvelle structure permettra d’installer une filière de prise en charge en toxicologie et addictologie avec une unité d’hospitalisation de moyen séjour de 12 lits et une consultation et prise en charge ambulatoire de 20 places.

Le président du Pays entouré de René Temeharo, Jacques Raynal, Rémi Grouzelle de TNAD et l’architecte Bertrand Portier. ©CP/Radio1

L’ouverture des soins est prévue pour le premier semestre 2023. Côté fonctionnement, il est trop tôt pour annoncer des chiffres.  Une mission du Credes, une référence en conseil de santé publique, doit venir réaliser une étude sur la prise en charge de la santé mentale dans l’ensemble de la Polynésie, explique le ministre de la Santé Jacques Raynal.

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