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Manate Vivish : « On fera face, si tant est que les règles du jeu sont identiques »

© Vaite Urarii Pambrun

Le directeur général d’Air Tahiti, Manate Vivish, a réagi mardi à la décision du tribunal administratif d’enjoindre le Pays à accorder sa licence à la compagnie domestique Islands Airline. Il espère que le Pays prendra en charge les lignes déficitaires assurées par Air Tahiti et veut croire qu’aucune ligne ne sera supprimée et aucun licenciement.

Le directeur général d’Air Tahiti, Manate Vivish, a réagi mardi à la décision du tribunal administratif d’enjoindre le Pays à accorder sa licence de transporteur aérien à la compagnie Islands Airline de Bill Ravel. « C’était une décision qui était attendue », estime le directeur qui dit espérer que les règles du jeu seront identiques pour les deux futurs « concurrents ». Référence aux lignes déficitaires desservies par Air Tahiti « sans aide du Pays ».

Le directeur d’Air Tahiti coupe court à toute possibilité de suppression de lignes ou de licenciement dans la compagnie domestique historique. Un scénario « improbable » selon lui.

Manate Vivish concède que la clientèle sera bénéficiaire sur les lignes où la concurrence sera présente, puisque selon lui les prix vont nécessairement baisser. En contrepartie, il affirme que 40 des 46 lignes desservies par Air Tahiti sont déficitaires et pèsent pour 1,2 milliards de Fcfp par an sur le bilan de la compagnie.

Manate Vivish affirme qu’en Nouvelle Calédonie, la prise en charge du désenclavement est de l’ordre de plus d’un milliard de Fcfp par les autorités publiques. En Guyane, le département finance la desserte de trois îles pour 800 millions de Fcfp. Et en Corse, l’Etat prend en charge 7 milliards de Fcfp par an pour assurer une continuité territoriale.

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