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« On choisit ce qu’on veut contrôler »

La douane a contrôlé inopinément un navire et son chargement en provenance des Îles Sous-le-Vent mercredi matin, à son arrivée à Papeete. Aucun produit stupéfiant n’a été trouvé, mais le chef divisionnaire de la douane en Polynésie assure que ces actions vont être répétées. Il explique que leur techniques de ciblage et de contrôle sont affinées, et qu’aujourd’hui il y a peu de place au hasard.

Le 17 septembre dernier le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner annonçait la mise en place d’un plan de lutte national contre les stupéfiants. Trois ministères sont engagés dans ce plan, celui de la Justice, celui de l’Action et des Comptes publics et enfin celui de l’Intérieur. Ce plan comprend une cinquantaine de mesures avec comme objectifs « l’intensification des activités sur le terrain », « le renforcement de la saisie des avoirs criminels » ou encore « le développement de la coopération internationale ».

La fouille du Taporo VII et ses éventuelles cachettes secrètes

À ce titre, la douane est intervenue très tôt mercredi matin à Fare Ute, pour l’arrivée du Taporo VII en provenance des Îles Sous-le-Vent. « C’est aussi pour montrer que la douane est capable d’intervenir sur tous les vecteurs, le maritime, le fret postal  », affirme le chef divisionnaire de la douane en Polynésie, Frédéric Cattoen. L’occasion pour ce dernier de rappeler la saisie de 5,5 kilos de ice la semaine dernière en provenance de Los Angeles.

À terre l’un des maîtres-chiens de la douane était présent avec son binôme Jet qui a reniflé toutes les marchandises débarquées.

 Une autre équipe est montée à bord, et le bateau a été fouillé de fond en comble, à la recherche même d’éventuelles petites cachettes secrètes, comme nous l’explique Frédéric Cattoen.

« On choisit ce qu’on veut contrôler »

Ce genre d’opération a déjà eu lieu par le passé, indique Frédéric Cattoen. Il précise même que cela va se répéter régulièrement,  que les cibles sont désormais choisies et que le hasard a finalement peu de place dans leurs recherches. « On affine nos techniques de contrôle et de ciblage ». Il affirme aussi que certains dossiers ont été mis en exergue grâce à des dénonciations. Les informations sont ensuite vérifiées puis recoupées conclut Frédéric Cattoen.

Un numéro de téléphone a été mis en place, c’est le 89 40 02 56 et est disponible 7 jours sur 7. Votre anonymat est préservé.

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