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Parents, enfants et soignants se retrouvent au CHPF pour la Journée mondiale de la prématurité

 

La Journée mondiale de la prématurité a été célébrée au CHPF ce samedi, rassemblant les enfants, les parents, les soignants et les associations pour une journée ponctuée d’animations et d’ateliers. Environ 10% des bébés naissent prématurés, et les professionnels insistent sur l’importance du suivi de grossesse et, après la naissance, du contact étroit avec les parents durant le séjour de l’enfant à l’hôpital.

Pepena a donné un mini-concert dans le hall de l’hôpital, ainsi que Natihei, Lylia et Raumata, et les Comptineurs de Tahiti, les marionnettes Tao et Tiaporo, et la première dauphine de Miss Tahiti étaient également de la fête.

Plusieurs associations et l’école des sages-femmes animaient des stands, et le personnel du CHPF a même présenté un show.

L’association Te mau fee iti no te fenua réalise de petites pieuvres au crochet qui tiennent compagnie aux bébés prématurés.

©Les prémas de Polynésie/FB

Une occasion de se retrouver, sans stress, particulièrement appréciée des soignants qui ont veillé sur certains de ces enfants pendant plusieurs mois. « Cette année on a souhaité le faire sur un weekend, parce que les parents sont revenus, les enfants ont posé beaucoup de questions », explique le Dr Françoise Pawlotsky, chef du service de réanimation néonatale du CHPF.

Environ 10% des enfants naissent prématurés (soit à moins de 36 semaines de gestation) ici comme en métropole. Les causes sont multiples : hypertension de la maman, infections, béance du col de l’utérus, mais « ce qu’on n’arrive pas toujours à savoir c’est pourquoi dans les mêmes situations, une maman va avoir un accouchement prématuré et une autre maman, ça ne va pas être le cas. »

Pas de facteurs héréditaires, ni de règle absolue : certaines mères ont systématiquement des prématurés, d’autres n’en ont qu’un et mènent leurs autres grossesses à terme. Ces dernières années, des traitements aux corticoïdes et au sulfate de magnésium administrés aux mères permettent de « maturer » l’enfant, dit le médecin, pour limiter le risque ultérieur de complications pulmonaires et digestives. Mais la recommandation principale est de bien faire son suivi de grossesse, et de ne pas hésiter à consulter  en cas de contractions, de fièvre ou de vertiges.

C’est après la naissance prématurée qu’intervient, dit le médecin, l’un des facteurs les plus importants dans le rattrapage de croissance de l’enfant : le contact physique prolongé avec la mère ou le père dont, heureusement, la présence continue auprès du bébé est très bien comprise et réalisée par les parents polynésiens. « Quand on reproduit ce que l’enfant devrait vivre dans le ventre de sa mère, avec les battements de cœur, l’humidité et la température , on a de meilleurs résultats. »

« Les médecins qui viennent de métropole observent que les enfants polynésiens semblent faire moins de complications pulmonaires ou digestives », dit le Dr Françoise Pawlotsky. Et ils se rétablissent également plus rapidement, constatent les médecins.

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