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Qui sont Clarisse Agbegnenou et Samir Aït Saïd, porte-drapeaux de la France aux JO de Tokyo ?

La judoka Clarisse Agbegnenou et le gymnaste Samir Aït Saïd ont été élus porte-drapeaux de l’équipe de France pour les Jeux olympiques de Tokyo, qui se dérouleront du 23 juillet au 8 août. Sandrine Martinet (judo) et Stéphane Houdet (tennis), seront eux les porte-drapeaux de la délégation française aux Jeux paralympiques. Les précisions de notre partenaire Europe1.

La judoka Clarisse Agbegnenou et le gymnaste Samir Aït Saïd ont été élus porte-drapeaux de l’équipe de France par leurs pairs pour les Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août), un duo homme-femme inédit, ont-ils annoncé sur France 2 lundi.

Les deux sportifs, élus par des « ambassadeurs » des fédérations olympiques, porteront les couleurs de la France et succéderont à Teddy Riner, porte-drapeau aux JO de Rio en 2016. Pour les Jeux paralympiques, Sandrine Martinet (judo) et Stéphane Houdet (tennis) ont été désignés par un vote du public. Les nouvelles règles du Comité international Olympique permettait cette année de choisir des binômes respectant la parité.

Deux champions à la recherche d’un premier sacre olympique

« Ca me porte », a déclaré Clarisse Abgegnenou, déjà quintuple championne du monde en -63 kg mais désireuse d’aller chercher l’or olympique qui lui manque. « On va aller la chercher avec le plaisir et le sourire », a dit la vice-championne olympique 2016. Si la judokate de 28 ans faisait partie des favorites pour cette fonction, son binôme lui, était davantage présenté comme un « outsider » dans la course au drapeau. « C’est une amie de longue date, on se connaît très bien, c’est une très grande championne. Donc c’est aussi une immense fierté de partager ça avec elle », a réagi Samir Aït Saïd, aussi en quête d’un premier titre olympique.

Parfois été surnommé le « maudit des Jeux », il s’est qualifié une première fois pour les JO de Londres, en 2012, sur lesquels il avait dû faire une croix pour cause de blessure aux championnats d’Europe, quelques semaines plus tôt. Revenu, il visait l’or à Rio, aux anneaux, discipline dans laquelle il enchaîne les podiums au niveau européen et même mondial. Cette fois il fait bien partie de la délégation tricolore. Mais à la suite d’une mauvaise réception lors d’un saut en qualification, le Français s’effondre, la jambe gauche en équerre. Une blessure spectaculaire qui avait marqué les esprits mais qui ne l’a pas empêché de revenir, encore une fois.

Lorsqu’il imagine le moment où ils vont entrer dans le stade, Samir Aït Saïd en a le souffle coupé. « Depuis que l’on m’a dit que j’allais être porte-drapeau, j’en ai des frissons, des larmes aux yeux, j’ai vraiment hâte de vivre ce moment parce que ça va rester graver dans ma tête à vie », avoue-t-il. Avant d’ajouter : « Je vais penser à tous les miens quand je vais rentrer dans ce stade. »

Parmi les autres candidats à porter le drapeau français, figuraient des poids lourds : le nageur Florent Manaudou et le perchiste Renaud Lavillenie, tous deux sacrés champions olympiques à Londres en 2012, ou encore la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon, médaillée d’argent à Rio et déjà cinq éditions olympiques au compteur.

Avec Europe1

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