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Transport aérien : le « very important terminal » de Bora Bora à l’étude

Au conseil des ministres de ce mercredi, le gouvernement détaille un projet d’aménagement de l’aéroport de Bora Bora, destination touristique par excellence de Polynésie française, qui fait l’objet d’une étude préliminaire de la Direction de l’aviation civile. De la longueur de la piste aux salles d’attentes, une batterie d’adaptations des structures existantes permettrait d’y accueillir des jets privés arrivés tout droit de l’étranger. Au total on compte un investissement de 3 milliards de francs pour des charges d’exploitation prévisionnelles de 74, 2 milliards par an.

Avec ce projet, les touristes fortunés qui viennent en jet privé séjourner à Bora Bora n’auraient plus besoin de faire escale à Tahiti pour les formalités douanières : « L’infrastructure existante dédiée au trafic domestique resterait en place. Grâce à l’implantation des nouvelles infrastructures, cet aéroport permettrait donc le développement d’un tourisme très haut de gamme pour Bora Bora et les îles aux alentours », explique le compte rendu du conseil des ministres.

Pour assurer les liaisons internationales la piste d’atterrissage passerait de 1 505 mètres de long et 22 mètres de large à  2 080 mètres de longueur et 30 mètres de large. Elle pourrait ainsi accueillir des appareils de type Falcon 7X ou Gulfstream G650, qui rallieraient directement les États-Unis ou d’autres pays. Par ailleurs, la largeur de voie de circulation des aéronefs serait portée à 15 mètres de large. La capacité de stationnement serait également revue à la hausse avec « 6 postes de stationnement d’aéronefs supplémentaires pour jets privés, portant ainsi le nombre total à 10 postes de stationnement d’aéronefs VIP ». Un hangar de maintenance dédié aux jets privés d’une superficie de 3 000 m² est aussi envisagée.

La clientèle visée par ce projet de développement touristique serait accueillie dans un nouveau terminal dédié d’une superficie de 900 m² avec notamment des zones de contrôles (douanes, police aux frontières, sûreté), et de restauration. Pour rallier l’île principale ou une destination proche, les passagers pourraient choisir un transfert en hélicoptère pour lesquels 4 postes de stationnement et un hangar de maintenance de 1 050 m² seraient ajoutés. Ou alors, une liaison en bateau pour laquelle une extension du quai est envisagée, « éloignée du terminal domestique pour préserver l’intimité des VIP ».

Avec communiqué 

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