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Dominique Sorain, le nouveau Haut-commissaire de la République en Polynésie française, est arrivé mercredi soir à l’aéroport de Tahiti-Faa’a où il a été accueilli par le gouvernement polynésien au grand complet ainsi que par les services de l’État.

« C’est la première fois que l’on m’accueille comme cela », a-t-il déclaré dès sa descente de l’avion, accueilli comme il se doit par Édouard Fritch et les membres du gouvernement sur le tarmac de l’aéroport de Tahiti-Faa’a.

D’une taille plus qu’imposante, Dominique Sorain a du quasiment se plier en deux afin que les personnalités venues l’accueillir puissent lui passer des colliers de fleurs autour du cou. Exercice auquel il s’est plié de bonne grâce sans se départir de son sourire, visiblement étonné et ravi par l’accueil polynésien.

Si l’espace de quelques instants, il s’est vu débarquer au paradis, il est vite retombé sur terre. La presse locale qui l’attendait au salon d’honneur le ramenant brutalement à la réalité. Interrogé sur sa feuille de route, il a déclaré sans surprise vouloir « continuer à travailler main dans la main avec le Pays pour développer la Polynésie française », rappelant qu’il avait l’habitude de travailler de concert avec les autorités du Pays lorsqu’il était directeur de cabinet de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Les outre-mer, dont les problématiques ne lui sont pas inconnues puisqu’il a été aussi préfet de la Réunion et de Mayotte.

Parmi ses priorités, les dossiers « emblématiques » tels que le nucléaire.

Quant à l’épineux dossier des critères d’indemnisation pour les victimes des essais nucléaires, s’il estime qu’il y a eu des avancées dans ce domaine, il reconnaît que le travail n’est pas terminé.