Une urne pleine de tota samedi à Pirae. © Radio 1

Trois jours après la journée mondiale de la trisomie 21, 450 personnes ont participé samedi au dixième Tota Tour, pour récolter des fonds en faveur du centre Papa Nui qui accueille les jeunes Polynésiens trisomiques.

C’était le dixième Tota Tour. Depuis 2009, l’association Fare Heimanava organise ce tour de Tahiti en truck pour faire reconnaître les personnes trisomiques et collecter des tota pour le centre Papa Nui de Taunoa. Ce Tota Tour concluait en réalité un mois de mars entier dédié à la récolte de fonds, dans les commerces, les entreprises et les écoles. Samedi en fin d’après-midi, au moment où le cortège s’est regroupé sur le parvis de la mairie de Pirae, le compte n’était pas encore fait, mais plusieurs sacs pleins de tota trônaient devant la scène. En 2017, le Tota Tour avait permis de récolter 2 684 564 francs Pacifique.

Cette opération n’est pas qu’une récolte de fonds. C’est aussi une journée pour parler de la trisomie 21. C’est ce qu’explique Stéphane Marandin, le directeur du centre Papa Nui, attaché à l’ouverture de son centre au public.

En fin de journée, la présidente de l’association Fare Heimanava, Mereana Alexandre, a annoncé un projet de centre pour adultes. « On va se voir bientôt », lui a répondu le ministre de la Santé, Jacques Raynal, présent sur place. L’association gère pour l’instant le centre Papa Nui, qui dispose de 24 places pour des jeunes de 6 à 20 ans. Or, explique Stéphane Marandin, quatorze jeunes adultes trisomiques ont aujourd’hui 20 ans ou plus au centre Papa Nui. Le projet est donc de construire « un centre un peu plus grand, avec une capacité d’accueil de d’une cinquantaine de places », selon Stéphane Marandin.

L’arrivée du cortège du Tota Tour, samedi soir devant la mairie de Pirae. © Radio 1