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Boîtes postales : Te Tia Ara interpelle le Pays et le nouveau directeur de l’OPT

Déboutée de son recours contre la hausse des prix des boîtes postales, l’association de défense des consommateurs « ne désarme pas ». Elle appelle le nouveau directeur de Fare Rata à ne pas appliquer cette nouvelle tarification « impopulaire » et demande au Pays d’abroger une disposition vieille de 34 ans, sur laquelle la filiale de l’OPT avait basé sa nouvelle redevance. 

Lire aussi : La justice maintient les nouveaux tarifs des boites postales

20% de redevance supplémentaire par usager rattaché à la boîte, soit 500 francs en plus des 2 500 francs annuels du tarif de base. C’est contre cette nouvelle tarification des boîtes postales, appliquée par Fare Rata dès le 1er janvier, que Te Tia Ara ferraille depuis plusieurs mois. Après avoir obtenu, un temps, sa suspension, l’association de défense des consommateurs, qui considère l’augmentation comme dénuée de base légale et ne correspondant à aucun nouveau service, avait finalement été déboutée de son recours administratif le 19 octobre dernier. Les juges avaient relevé que la filiale postale de l’OPT, soucieuse de limiter son déficit, pouvait baser sa redevance sur un arrêté de 1987, adopté par le gouvernement de Jacky Teuira, et qui n’avait jusque-là pas été appliqué.
Pas question de désarmer, pour Te Tia Ara, qui envisage toujours de faire appel de la décision, et qui interpelle le nouveau directeur de Fare Rata, Bruno Arbonel. « Il a désormais le choix entre deux solutions, écrit l’association sur son blog. Soit il décide de renoncer à percevoir cette redevance supplémentaire malgré son semblant de « base légale », auquel cas toutes les familles concernées ayant une boite postale lui en seront reconnaissantes. Soit il persiste à la maintenir. Dans ce dernier cas, il ne devra pas oublier que cette mesure a été qualifiée « d’inadéquate » par le conseil d’administration de Fare Rata et a été citée comme l’une des causes de la révocation de son prédécesseur ». L’association de défense des consommateurs envisage aussi, par la voie de son avocat, Maître Thibault Millet, de demander directement au Pays l’abrogation de cette disposition. Une façon de « mettre le gouvernement en face de ses responsabilités », et à l’approche de rendez-vous électoraux, de faire basculer l’affaire dans le champ politique.
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