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Boyer, poids lourd des marchés publics

Le conseil des ministres a présenté une cartographie des dépenses relevant du code polynésien des marchés publics pour l’année 2021. C’est Boyer qui se taille la plus grosse part, absorbant 5,4 milliards de francs sur un total de 29,9 milliards.

La cartographie des dépenses de 2021 relevant du code polynésien des marchés publics (CPMP), sans distinction de procédure et de montant, a été publiée dans le compte-rendu du conseil des ministres ce mercredi. Le gouvernement note, entre autres, une augmentation de 23% entre 2020 et 2021 du montant de ses dépenses (29,9 milliards de francs contre 24,3 milliards de francs) et une augmentation du nombre de marchés publics passés de +3% : 28 132 en 2021 contre 27 359 marchés publics en 2020.

Les dépenses engagées en 2021 ont été en majeure partie consacrées à la réalisation de travaux (aménagement ou revêtement de routes, de débarcadères, de ponts, construction ou réhabilitation de locaux…) et quatre entreprises du BTP se retrouvent parmi les cinq premiers opérateurs bénéficiaires de l’achat public du Pays : Boyer, Interoute, GES BTP/ECI et JL Polynésie. Dix opérateurs se partagent ainsi 40% des dépenses relevant des marchés publics mais c’est Boyer, le premier, qui se taille la part du lion, en absorbant 17%.

Le gouvernement précise que les bons de commande émis sur la base de devis restent toujours le type de document le plus utilisé pour contractualiser un marché public : ils ont ainsi représenté l’an dernier 89% du nombre total de marchés passés, bien qu’ils n’aient représenté que 22 % des dépenses. Par ailleurs, le Pays a passé en 2021, 3 182 marchés publics sous la forme d’une convention, d’un contrat ou d’un acte d’engagement accompagné de cahiers des charges. Ce chiffre est en progression de +14% par rapport à 2020. Parmi ceux-ci, les marchés contractualisés par un acte d’engagement accompagné de cahiers des charges n’ont représenté que 2% des types de documents utilisés, alors qu’ils ont constitué 55% du montant total des dépenses engagées.

Sur les dix premiers opérateurs, six d’entre eux réalisent leurs prestations sans être soumis à des procédures de mise en concurrence : l’Institut Louis Malardé (ILM), l’Établissement d’achats groupés (EAG), Air Tahiti, EDT, le Réseau de transport en commun de Tahiti, ou encore Engie Services Polynésie SARL. C’est la raison pour laquelle les contrats, conventions et autres marchés y afférents ne figurent pas dans la liste annuelle des marchés publics passés en 2021, publiée au Journal officiel dans son édition du 11 février dernier.

Avec communiqué

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