La seconde édition du festival cinématographique « court des iles », qui à débuté lundi dernier à Tahiti, s’est achevée ce dimanche. L’évènement a eu cette année une résonnance mondiale. Il a été l’occasion de faire la promotion de la création cinématographiques dans les îles et de permettre de stimuler la réalisation de fictions à Tahiti.

Seul festival international de court-métrages de fiction dédié uniquement aux réalisateurs nés sur une île, le « courts des îles » a connu cette année un succès inattendu. Pour cette seconde édition, l’association pour la promotion de l’image de la création et des arts (APICA), qui organise l’évènement, a reçu plus 2 500 films, c’est six fois plus que l’an passé ! Les réalisateurs ne venaient pas uniquement du Pacifique mais aussi de Java, de Madagascar, d’Islande, des Antilles, des Bahamas ou encore de Tasmanie. Chacun avec des centres d’intérêt, des techniques de travail et des univers différents. Pourtant pour Christine Tisseau Giraudel, déléguée générale de l’APICA, le succès du festival tient au fait qu’il permet aux réalisateurs des îles d’exprimer leur point de vue et leur vision souvent différente de celle des réalisateurs « continentaux ».

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Le festival a enregistré une centaine de spectateurs par jours, plus que l’an passé, et il a surtout permis de stimuler la création en Polynésie, de faire connaître le Pays et ses spécificités et surtout de permettre aux créatifs locaux de rentrer dans le monde du cinéma.

Cette année le grand prix du jury a été attribué au film « We are nobody » du réalisateur canarien Pablo Fajardo. L’APICA prévoit de prolonger le festival dans les autres archipels polynésiens et diffusera les films lauréats dans des établissements scolaires, notamment de Nuku Hiva, Rangiroa, Raiatea et Huahine. Les organisateurs du festival se rendront également au prochain festival de Cannes pour participer au « short film corner » un rassemblement des réalisateurs et producteurs de courts métrages qui se déroule en marge du festival.