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Deux timbres pour célébrer vingt ans de protection des cétacés

À l’occasion des vingt ans du « sanctuaire des cétacés » déclaré dans les eaux du fenua, des timbres à l’effigie de la baleine à bosse – Megaptera novaeangliae – et du dauphin à long bec – Stenella longirostris – sont en vente depuis ce vendredi 23 septembre au centre philatélique de Faa’a aéroport et à la Poste de Papeete. 

Des nouveautés pour les philatélistes. De nouveaux timbres sont disponibles à la vente depuis ce vendredi dans une « série d’enveloppes premier jour » au centre philatélique de Faa’a et à la Poste de Papeete. Les suivants devront passer commande à Fare Rata avec le formulaire (ci-dessous), pour avoir les exemplaires édités pour les vingt ans du « sanctuaire des cétacés ». « La Polynésie représente un sanctuaire de 5,5 millions de kilomètres carrés pour les cétacés depuis le 13 mai 2002 » rappelle la filiale postale de l’OPT dans un communiqué. Les deux espèces choisies pour figurer sur les timbres sont le dauphin et la baleine que l’on trouve le plus couramment dans nos eaux : le dauphin à long bec -Stenella longirostris- et la baleine à bosse Megaptera novaeangliae – tohorâ en tahitien.

Deux espèces représentatives 

Le premier mesure de 2,4 à 2,7 mètres, et pèse jusqu’à 130 kilos. Ils sont appelés également « spinner dolphin » car ils sont capables de faire des cabrioles à plus de 3 mètres au-dessus de l’eau. « Il est reconnaissable par la longue zébrure le long de ses flans. Des groupe d’une dizaine d’individus peuvent être observés dans les îles de la Société mais également au nord des Tuamotu et aux îles Marquises ».

La seconde, d’une toute autre envergure – mesure entre 15 à 18 mètres-, « effectue de longues migrations entre l’Antarctique et nos eaux chaudes » indique le communiqué. On la reconnait par ses très longues nageoires pectorales (1/3 de la taille de son corps) mesure entre 15 à 18 mètres et peut peser 45 tonnes. « Le Fenua offre aux baleineaux, de juillet à octobre, les meilleures conditions possibles lors des premiers mois de leur vie, où ils gagnent « 100 kg par jour grâce à l’allaitement riche en matières grasses de leurs mamans ». Et dans une volonté de participer à la protection de ces espèces Fare Rata indique également que « la seule menace reste l’activité humaine c’est pourquoi, l’observation des baleines est soumise à une réglementation locale stricte. » 

Avec communiqué. 

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