ACTUS LOCALESCULTURECULTUREÉVÉNEMENTPACIFIQUE

Hommage à Maxime Aubry : « un homme humble qui forçait le respect »

En ce vendredi Saint, beaucoup ont voulu rendre un dernier hommage à Maxime Aubry, l’un des derniers Tamarii volontaires, décédé mercredi à l’âge de 103 ans.

C’est ce vendredi qu’ont eu lieu les obsèques de Maxime Aubry, vétéran du Bataillon du Pacifique, au cimetière catholique de Faa’a. Sa grande famille, ses amis, la municipalité, le Pays ainsi que des représentants de l’État étaient présents pour rendre un dernier hommage à celui que l’on appelait tendrement « Papy Aubry ».

Alors qu’il avait 20 ans, Maxime Aubry avait été appelé sous les drapeaux pour effectuer son service militaire à la compagnie mixte d’infanterie coloniale de Nouvelle Calédonie, détachement de Papeete. En septembre 1940, après le ralliement des Établissements français de l’Océanie au général de Gaulle, il s’inscrit à la mairie pour s’engager dans la France Libre. Il rejoint les forces navales françaises libres le 11 octobre 1941 pour la durée de la guerre. En 1942, il embarque sur l’aviso Chevreuil, bâtiment sur lequel il fera toutes les campagnes du bâtiment jusqu’à la fin de la guerre. On lui confiera comme mission de gérer les tensions et de canaliser les jeunes au fort tempérament. Il est rapatrié le 5 mai 1946 avec le grade de quartier-maître de 2ème classe-fusilier.

Maxime Aubry a été fait officier dans l’ordre de la Légion d’honneur lors de la promotion du 1er janvier dernier. Mardi, il avait reçu des mains du contre-amiral Rey, commandant des forces armées en Polynésie, et du haut-commissaire Dominique Sorain, les insignes correspondants.

« Sa sagesse dépassait tout »

Famille, proches, amis, beaucoup avaient à cœur de saluer une dernière fois un homme qui inspirait « respect et admiration ». « Je le connaissais depuis 51 ans, il a transmis l’amour et la générosité à toute sa famille. Sa sagesse dépassait tout« , raconte avec émotion Teiva Claude, un de ses beaux fils.

Un homme droit qui n’a jamais cessé de servir son pays, ni d’être fier d’en porter les couleurs. Le nom de Maxime Aubry est désormais écrit sur les pages de l’histoire de la Polynésie, à l’encre indélébile.

Article précedent

Élections municipales à Uturoa : le Conseil d'État rejette l'appel de Matahi Brotherson

Article suivant

Loi climat : pour Jason Man « C’est maintenant ou jamais » 

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

Hommage à Maxime Aubry : « un homme humble qui forçait le respect »