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Huilerie de Tahiti : la grève est levée !

Après 43 jours de grève, le ministre du Développement des activités du secteur primaire, Frédéric Riveta, la direction de l’Huilerie de Tahiti et les représentants du personnel sont parvenus à un accord sur les revendications des grévistes jeudi en fin d’après-midi. L’usine de Motu Uta redémarrera lundi mais l’achat de coprah reste suspendu pour une quinzaine de jours.

La grève qui paralysait l’Huilerie de Tahiti depuis le 2 avril est levée. Jeudi en fin d’après-midi un protocole d’accord a été signé entre les différentes parties. La CSTP-FO de Patrick Galenon indique avoir eu gain de cause sur les principaux points de revendications. Contacté par Radio 1, Patrick Galenon explique que seule la demande d’un 13ème mois n’a pas été entièrement satisfaite. Une histoire de sémantique pour le leader syndical qui a tout de même obtenu la mise en place d’une gratification de fin d’année plafonnée à 320 000 Fcfp. Par contre, les 43 jours de ce conflit social ne seront pas payés, seuls 70% d’entre eux seront pris sur les congés payés. Du côté de la direction on s’apprête donc à relancer la machine. Il faudra attendre lundi pour que l’usine de Motu Uta tourne à nouveau à plein régime et rattrape, autant que faire ce peu, le retard accumulé. Rappelons qu’en raison de cette grève, l’huilerie de Tahiti avait cessé l’embarquement de coprah lundi dernier, créant la panique chez les coprahculteurs privés de revenus. P-dg de l’Huilerie de Tahiti, Gérard Raoult indique qu’il faudra une quinzaine de jours pour que la situation revienne à la normal, le temps d’absorber une partie du stock et de libérer les hangars. Les coprahculteurs vont donc devoir s’armer de patience avant que leur production ne soit à nouveau embarquée et payée.

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2 Commentaires

  1. Iritahua
    15 mai 2015 à 6h50 — Répondre

    Patrick,
    Il reste une prime à revendiquer, la pénibilité de porter son gros bide. Non franchement, à quand la revendication de la prime de coussin et de constipation et vous osiez demander le 13è mois, heureusement que vous êtes là pour compléter le monde.

  2. Teiva Hoki
    15 mai 2015 à 11h18 — Répondre

    d’accord avec Iritahua, il faut absolument leur accorder une prime de pénibilité pour port de gros ventre parce que c’est franchement difficile pour ces pauvres travailleurs !!! C’est vrai quoi, c’est vachement pénible d’avoir le cul dans un fauteuil à surveiller des machines qui font le boulot, alors que les coprah culteurs eux se sont des privilégiés qui vivent au grand air, dans la nature, dans des paradis !!! Pffff aucune comparaison avec la vie difficile de ces pauvres gros lards de l’huilerie de Tahiti !!!
    Patrick t’es qu’un bouffon !!!

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