La gare maritime de Papeete a été inaugurée ce matin. © DR

Maritime :

La gare maritime de Papeete a été inaugurée ce matin.

Les festivités sont toujours en cours à cette heure. Le bâtiment, très imposant, situé à proximité de la Base Navale, avant Fare Ute, et constitué en matériaux principalement locaux, reprend des éléments appartenant au monde de la mer, comme des hublots, des coques de bateaux et des motifs de vagues. Les travaux, lancés par le précédent gouvernement Temaru, auront duré un peu plus de deux ans.

Le coût total de ces travaux est de 2 milliards 400 millions de francs, ce qui correspond, à peu de choses près, à l’enveloppe initiale. Pour le directeur technique de la gare maritime, le trafic estimé est de 1 million 700 000 passagers par an. Des passagers qui vont disposer d’un bâtiment et de services en attendant les bateaux. Mais vous le savez, la polémique autour de l’absence de passerelles à destination des piétons, et autour du manque de place de parking, limitées à 70, continue à faire rage.

Autre polémique : l’absence au sein de la gare maritime de l’unique armateur qui officie entre Tahiti et Moorea, Eugène Degage, qui explique que les taxes imposées à sa société, Aremiti, sont trop importantes. Des taxes : les voyageurs vont aussi avoir à en payer à hauteur de 50 fcfp par passagers, et 300 Fcfp par véhicule.

Politique :

Le Tahoeraa mis à l’écart pour l’inauguration de ce matin.

Le parti Orange admet que la nouvelle gare est une réussite architecturale… mais le président du groupe à l’Assemblée du pays, Rene Temeharo, rappelle que c’est le Tahoeraa Huiraatira qui est à l’initiative de ce projet. Un projet qui est loin des prévisions initiales, mais que le Tahoeraa imaginait plus grandiloquent encore… tout en s’adaptant à la situation économique du Pays. Faire plus avec moins de moyens: c’est ce qu’aurait souhaité René Temeharo.

Emploi :

Les 3 500 contrats de CDL n’ont toujours pas vu le jour.

La création de ces 3 500 contrats des Chantiers de Développement Local avait été annoncée le 3 février dernier par le président de la République lors de son allocution aux Polynésiens. Ces contrats, financés à 80% par l’Etat, devaient être mis en place fin février, début mars. Or il n’en est toujours rien. En cause : le gouvernement n’a toujours pas signé l’avenant à la convention Etat-Pays de 1992 qui régit ce type de contrats.

Selon Pierre Frébault, le ministre de l’Economie et de l’Emploi, interrogé par nos confrères des Nouvelles de Tahiti, ce qui bloque, c’est la part que doit verser le Pays. Une part qui devrait s’élever à 120 millions de francs. Pour le ministre, je cite, « On ne peut pas imposer au Pays une participation qui n’était pas prévue ».

Philip Schyle, le maire d’Arue, qui n’a toujours pas reçu de réponse par rapport aux 85 demandes de CDL qu’il a formulées, dénonce l’attitude du gouvernement. Les avenants financiers doivent normalement être signés avant la fin du premier trimestre. Si le gouvernement ne signe pas l’avenant à la convention cadre, ces 3 500 contrats de Chantiers de développement Local pourraient ne jamais voir le jour.

Tourisme :

Le GIE Tourisme à Paris, c’est terminé.

La date de fermeture est fixée au 31 mars. Steeve HAMBLIN, Président du conseil d’administration du  GIE Tahiti TOURISME l’a annoncé, lors d’une conférence de presse à la Délégation de la Polynésie à Paris. Cette fermeture est due au plan de redressement des finances publiques adoptés par l’Assemblée de la Polynésie Française qui prévoit une restructuration globale. 8 salariés sont concernés. Une société privée prendra le relais concernant la promotion de la destination de la Polynésie

9 représentants de sociétés privées ont été auditionnés par un jury de 7 membres sous la houlette de Steeve HAMBLIN. Les membres du jury sont 3 personnes du GIE TOURISME Tahiti, 3 professionnels du tourisme polynésien et le Directeur par intérim de la Délégation de la Polynésie.

Océanie :

La Nouvelle Zélande touchée par un naufrage mortel.

Tragique naufrage en Nouvelle-Zélande ou l’Easy Rider, un bateau de pêche de 38 pieds (environ 11 mètres), a coulé dans le détroit de Folveaux, entre la ville de Bluff au sud de l’île du sud et l’île Stewart. 4 morts et 4 disparus sont à déplorer. Un rescapé a été repêché après 18 heures dans l’eau, accroché à un bidon d’essence.

Et puis toujours dans le Pacifique Sud : Une jeune Néo-zélandaise en vacances dans son pays d’origine est décédée, hier, à Samoa. La jeune femme a été emportée par une rivière en crue.

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