ACTUS LOCALESJUSTICE

La Spres au coeur d’une nouvelle enquête préliminaire

Placée en liquidation judiciaire lundi avec une autorisation de « maintien d’activité » pendant un mois, la Société polynésienne de réseaux d’études et de services (Spres) a aussi été perquisitionnée il y a deux semaines par la DSP dans le cadre d’une nouvelle enquête préliminaire ouverte en 2016 pour « abus de biens sociaux » et visant son ancien patron et ex-ministre de l’Equipement, Bruno Marty.

La Société polynésienne de réseaux d’études et de services (Spres) n’aura jamais autant fait parler d’elle. Comme l’ont révélé mardi nos confrères de Tahiti Infos, la société a été placée en liquidation judiciaire lundi par le tribunal de commerce avec une période de maintien d’activité d’un mois. Mais selon les informations recueillies par Radio 1, la société de construction et de réseaux électriques a également été perquisitionnée il y a tout juste deux semaines par les policiers de la Direction de la sécurité publique (DSP). Une perquisition menée dans le cadre d’une nouvelle enquête préliminaire ouverte en 2016 par le parquet pour « abus de biens sociaux » sous la gestion de l’ancien patron de la Spres et ancien ministre, Bruno Marty. Les enquêteurs soupçonnent l’actuel directeur du laboratoire des travaux publics et élu à la mairie de Papeete d’avoir utilisé plusieurs dizaines de millions de Fcfp de la société en dépenses personnelles. L’intéressé devrait maintenant être entendu par les enquêteurs pour justifier ces dépenses.

Article précedent

La condamnation de l'ancien directeur du Spip qui tombe mal

Article suivant

Beach Soccer: Les Tiki Toa en route pour les Bahamas!

9 Commentaires

  1. Iritahua
    17 mars 2017 à 7h00 — Répondre

    Lorsqu’on est habitué à gratouillé, partout ou il sera, il continuera à gratouilé. Ce sont les élèves du Tahoeraa.

  2. 17 mars 2017 à 7h30 — Répondre

    Rappelez moi, il a toujours un emploi public, non ?

  3. jobermat
    17 mars 2017 à 8h21 — Répondre

    Qu’il rembourse toutes ses magouilles. Les employés de la SPRES qui vont perdre leur travail apprécieront…

  4. Tiare
    17 mars 2017 à 10h37 — Répondre

    Comme quoi il est plus facile M. Marty d’être ministre ou employé dans la fonction publique que de gérer une entreprise. En attendant ce sont X familles qui vont se retrouver sans revenu , qui ne pourront même plus subvenir à leurs besoins primordiaux (nourriture, logement, habillement). Ils vont désormais passer dans la catégorie des « fainéants » .Même pas le RSA pour eux. ( la faute à qui vous savez…les politiques ne sont d’ailleurs pas très loquaces sur ce sujet ). La continuité d’un travail « difficile »,dans le secteur privé est aléatoire avec des salaires tirant généralement vers le bas,( à l’exception des boss, personnes ayant des postes à responsabilités), comparativement à ceux des fonctionnaires.Il faudrait révolutionner tout cela.

  5. jobermat
    17 mars 2017 à 11h45 — Répondre

    virez le

  6. Taaroa
    17 mars 2017 à 13h02 — Répondre

    Alors Marty, ça doit être la dêche de te contenter d’un millions cinq cent mille au lieu de piocher dans les caisses

  7. jobermat
    17 mars 2017 à 15h27 — Répondre

    Et M. GARBET, il va être entendu aussi?

  8. PAVLOVA
    17 mars 2017 à 20h22 — Répondre

    E hoa e ra Jobermat ya pas que Garbet y a tout le reste de la smalla dont le chef est Solia and Co avec leurs conseillers juridiques..il faudrait que les flics de la DSP fassent leur boulot avec le Procureur et se magner les fesses.
    Faaitotito tout de meme mutoi ma e te auaha ture no Papeeete.

  9. jobermat
    20 mars 2017 à 8h18 — Répondre

    Non, SOLIA c’est l’affaire des éoliennes de MAKEMO, l’affaire des rétro-commissions des marchés juridiques de TNAD (l’ancien Directeur a été depuis recasé à la Direction de la clinique PAOFAI (?)), l’affaire des marchés de l’Equipement attribués illégalement à la SPRES (le PAYS condamné donc c’est le contribuable qui va payer…), etc… Ces messieurs doivent en savoir des choses!

Laisser un commentaire

PARTAGER

La Spres au coeur d’une nouvelle enquête préliminaire