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Le Heiva mis à l’honneur dans la revue Archipol

Une présentation du 17ème numéro de la revue Archipol a eu lieu jeudi matin dans le bâtiment de la culture du CESC. Ce numéro intitulé « Aux origines du Heiva i Tahiti : les fêtes nationales d’antan » revient sur les sources de l’événement culturel majeur en Polynésie, avant le lancement du Heiva i Tahiti 2017 en juillet prochain.

Le 17ème numéro de la revue Archipol a été présenté jeudi matin lors d’une conférence de presse dans le bâtiment de la Culture. Le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, le chef du service du Patrimoine archivistique et audiovisuel (SPAA), Jean-Michel Garrigues et l’historien et auteur de la revue, Michel Bailleul, ont présenté l’intérêt de ce numéro dédié « aux origines du Heiva I Tahiti ».

Ce numéro propose un historique précis en s’appuyant sur les données des archives. Un véritable panorama des dates principales et des coutumes liées au heiva, illustré par des récits de locaux et d’européens. Il montre l’évolution des festivités et, à travers elle, une évolution de la société. L’intérêt de ce 17ème numéro n’est pas seulement historique, mais aussi « sociétal » comme l’explique, Jean-Michel Garrigues, chef du SPAA.

« Aux origines du Heiva I Tahiti : les fêtes nationales d’antan » est aussi une base pour des projets. Il est un tremplin pour le dossier de labellisation à l’Unesco du ori tahiti, qui a pour vocation de « ré-enraciner le ori tahiti, pour faire en sorte que la Polynésie reste le cœur qui fait battre le ori tahiti », d’après les mots du ministre. Il servira aussi à la démocratisation des données archivistiques. Grâce aux revues Archipol, ces données ne sont plus seulement accessibles pour les enseignants et les étudiants, mais aussi pour « le plus grand nombre », précise le chef du SPAA, Jean-Michel Garrigues.

Le 17ème numéro de la revue Archipol est disponible dans les points de vente dans les établissements en charge du patrimoine et de la culture (TFTN, Musée de Tahiti et des îles…).

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2 Commentaires

  1. Teina
    1 juin 2017 à 17h10 — Répondre

    Tiens ce scroubillard du social et de la CPS Garrigues est aller se cacher aux archives. Comme pour Couraud à l’agriculture, le piston de syndicaliste virulent permet d’être nommer à un poste de chef de service. Ou peut être d’être un grand copain de bringue du ministre de la culture lui a ouvert ce grand placard. Pauvre administration post coloniale où magouille et conflit d’intérêt sont légions.

  2. Tiare 1
    1 juin 2017 à 20h13 — Répondre

    Le Heiva d’antan était plus bon enfant, plus authentique, une vraie fête populaire, les danseurs (ses), minces, sans aucun maquillage (photos de ma mère comme référence entre autres).Aujourd’hui les choses ont bien changé, on fait du Heiva un véritable business et c’est regrettable.

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