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Le sport pour mieux vivre sa maladie

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Comment le sport peut aider les malades à mieux vivre leur maladie ? Quelles activités mettre en place ? Quels sont les effets sur la maladie ? Voici quelques-unes des questions auxquelles les professionnels de santé et du sport, et les patients ont répondu mardi matin lors de la deuxième journée du séminaire sport-santé.

Depuis lundi se tient le premier séminaire sport santé en Polynésie à l’Intercontinental. Ce séminaire fait suite à une expérience pilote mise en place de novembre 2017 à juin 2018, instituée par le réseau Maita’i sport-santé. Mardi après midi, il a surtout été question de témoignages de la part de personnes souffrant de pathologies telles que le diabète, l’obésité et autres maladies cardio-vasculaires ou respiratoire, contre lesquelles le sport permet de, sinon guérir, en tous les cas, mieux vivre.

Eric Zorgnotti est coach sportif. Dans le cadre de l’expérience Maita’i sport-santé, il a mis en place un programme de multi activité, adapté particulièrement aux personnes en surcharge pondérale. Les résultats sur le physique sont là puisque le coach a pu constater des pertes de poids importantes. Mais outre l’aspect physique, il est un aspect non négligeable sur lequel le sport agit, c’est le psychisme. Les patients sont moins renfermés et reprennent confiance en eux.

Sonia est l’une des patientes qui a participé au programme multi activité. En surcharge pondérale et souffrant d’hypertension, c’est de sa propre initiative qu’elle s’est inscrite à l’expérience. Celle-ci a tellement été bénéfique pour elle que son médecin traitant lui a demandé d’en parler à ses patients.

C’est en 2015 que le docteur Bruno Cojan, spécialiste en santé publique et médecine sociale, à eu l’idée d’initier le sport santé en Polynésie française. Et pour ce spécialiste, c’est un succès. Si d’un point de vue physique et mental, les résultats sont indéniables, d’un point de vue purement médical, qu’en est-il ? Pour le docteur Cojan, tout dépend de la pathologie dont souffre le patient. Pour un diabétique  par exemple, une activité physique normalise le taux de sucre dans le sang.

Selon le docteur Cojan, les résultats obtenus par cette expérience pilote sur 155 patients vont inciter la CPS et tous les partenaires de l’opération à s’engager pour promouvoir le sport santé en Polynésie française.

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