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« Le to’ere aujourd’hui (…) c’est une mitraillette » Papi Teupoo

©TFTN

La 25ème édition du Heiva des écoles de ‘ori Tahiti a débuté mercredi soir au grand théâtre de la Maison de la culture. Cette année, on comptabilise 40 inscriptions dont une de Raiatea, trois de Moorea et une de Rangiroa avec la participation de plus de 2 000 élèves. Pour rappel, le Heiva des écoles a été mis en place en 1994 à l’occasion des 2èmes Jeux de la francophonie, où seulement 3 écoles avaient répondu à l’appel, celles de Makau Foster, de Moeata Laughlin et le conservatoire.

« La culture perdurera en lui assurant un socle bien ancré sur lequel elle peut se reposer » Papi Teupoo

Et lors de la seconde soirée quatre écoles se sont succédé, dont une seule de percussions traditionnelles,  celle de Teupoo Temaiana dit Papi Teupoo. Il a d’ailleurs commencé dans la musique dans les années 60 et a fait le tour du monde avec ses instruments, raconte son fils Poehei Temaiana qui reprend petit à petit le flambeau. Il explique que Papi Teupoo, au travers de son école, fait surtout passer des valeurs, comme le travail en groupe ou encore le respect de la nature « pour tout ce qu’elle nous donne comme instruments de musique et l’inspiration, comme le vent dans les vallées, dans les arbres, la rivière, les oiseaux, les poulets, les chiens. Il faut juste essayer de comprendre et essayer de donner un rythme ». Papi Teupoo considère que l’acquisition et la maîtrise des techniques de base sont importantes pour pouvoir ensuite se lancer dans la création : « c’est comme cela que la culture perdurera, en lui assurant un socle bien ancré sur lequel elle peut se reposer ».

Arata’i, l’école de percussions traditionnelles de Papi Teupoo est venue jeudi soir avec 10 to’ere, 6 faakete, 2 tariparau et 3 pahu tupa’i rima, tout comme un vrai groupe professionnel lorsqu’il concourt au Heiva i Tahiti. Et Arata’i a donné l’opportunité à Mahana Tehau, une jeune adolescente, d’être la cheffe d’orchestre de cette vingtaine de musiciens.

« Il n’y a pas de secret, il faut travailler » Vairani Drost

Vairani Drost, médaillée d’or du conservatoire à l’âge de 15 ans a décidé, après avoir un parcours à l’international pendant plusieurs années, de poser ses valises et de créer son école de danse en 2016.  C’est forte de 90 de ses élèves que son école « Ori atea » a présenté un spectacle avec plusieurs tableaux,  variés et haut en couleurs. Vairani Drost affirme qu’il n’y a pas de secret, « il faut travailler ».

« Un réel challenge (…) autant pour moi que pour mes élèves » Tuahiti Vernaudon

Les élèves de Tuahiti Vernaudon ont eux aussi foulé la scène du grand théâtre de la Maison de la culture jeudi soir. Sacrée meilleure danseuse au Heiva i Tahiti en 2007, Tuahiti a décidé de « transmettre son savoir et son expérience de la danse traditionnelle ». C’est sa 5ème participation au Heiva des écoles qu’elle considère comme étant « un réel challenge (…) autant pour moi que pour mes élèves ». Mereani, une de ses élèves, raconte son expérience sur scène.

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