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Les Oceania de taekwondo sauvés, la réunification pas gagnée

Christelle Lehartel (ministre des Sports), Tenuhiarii Faua (Fédération tahitienne de taekwondo) et Myrthana Tiaoao (Fédération de la Polynésie française). ©Radio1

La President’s Cup et les Oceania de taekwondo, du 3 au 5 août à Mahina, ont été présentés jeudi matin à la présidence. Alors qu’en Polynésie française, la discipline est écartelée entre trois fédérations ennemies, le ministère des sports a créé une commission provisoire pour tenter la réunification.

Les Oceania de taekwondo auront bien lieu. Plus de 500 athlètes de Tahiti, de Nouvelle-Calédonie, d’Australie et de Nouvelle-Zélande doivent y participer. Ainsi que quelques athlètes de haut niveau des États-Unis, du Japon, d’Inde et d’Europe pour l’open international « President’s Cup » vendredi 3 août. Il fallait sauver cette compétition prestigieuse prévue, pour la première fois, en Polynésie française : du 3 au 5 août dans la salle omnisport de la pointe Vénus à Mahina.

Il fallait la sauver, car les athlètes ont bien cru qu’elle ne pourrait pas avoir lieu. Aucune fédération ne possède aujourd’hui la délégation de service public permettant d’organiser ce type de compétition internationale : ni la Fédération tahitienne (la FTTDA historique, aujourd’hui présidée par Tamu Tufariua, qui a perdu son agrément en mai dernier), ni la Fédération de la Polynésie française (ex-Ligue, présidée par Myrthana Tiaoao), ni la Fédération Tahiti Nui (créée au début de l’année par l’ancien président de la FTTDA Ramon Gatien).

Alors pour sauver les Oceania, le gouvernement a créé, par un arrêté publié au JOPF le 3 juillet, une commission provisoire d’une durée de vie de six mois maximum. Dans cette commission du taekwondo siègent six personnes : deux membres de chacune des trois fédérations. Et cette instance est chargée d’organiser les Oceania début août, et aussi de réconcilier les trois fédérations. C’est en tout ce qu’espère la nouvelle ministre chargée des sports, Christelle Lehartel.

Ce jeudi matin à la présidence, les représentants des trois fédérations étaient réunies autour de la ministre. Notamment Myrthana Tiaoao de la « Fédération de la Polynésie française », à peine élue présidente de la commission de taekwondo. Elle qui a quitté la FTTDA il y a déjà plusieurs années entrevoit aujourd’hui la possibilité d’une réunification.

Pour la Fédération tahitienne, la trésorière, Tenuhiarii Faua, souhaite elle aussi la réunification.

En revanche, Ramon Gatien, le président historique de la FTTDA, écarté en mai 2017, et qui a recréé en début d’année sa fédération « Tahiti Nui », s’est fait discret. Placé tout au bout de la table, la parole ne lui a pas été donnée, et il a quitté la conférence de presse sans s’exprimer.

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