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L’imprimerie de La Dépêche en redressement judiciaire

Après 17 jours de grève, l’imprimerie de La Dépêche de Tahiti a été placée en redressement judiciaire lundi à la demande de son propriétaire, Dominique Auroy. La société a été confiée à un mandataire judiciaire avec une période d’observation de six mois.

En grève depuis le 22 février dernier, l’imprimerie de La Dépêche de Tahiti a été placée lundi en redressement judiciaire par le tribunal mixte de commerce de Papeete, à la demande de son propriétaire, Dominique Auroy, comme l’ont révélé mercredi nos confrères de TNTV. Le gérant des sociétés liées au quotidien s’est déclaré en état de cessation de paiement. Selon nos confrères : « les factures non payées concernent les salaires, les fournisseurs et les cotisations à la CPS ». Un mandataire judiciaire, Maurice Baud, a été nommé et une période d’observation de six mois a été prononcée par le tribunal de commerce.

A l’origine de la grève qui dure aujourd’hui depuis 19 jours, les salariés dénoncent principalement des retards dans le versement de leurs salaires. Mais ce mouvement social intervient surtout trois mois après la dernière grève à l’imprimerie de La Dépêche de Tahiti contre l’externalisation de l’impression du journal chez le concurrent Albert Moux, propriétaire du quotidien gratuit Tahiti Infos. En novembre dernier, un protocole d’accord avait été signé entre Dominique Auroy et les grévistes pour garantir leur reclassement et la fermeture de l’imprimerie avant la mi-janvier. Rien n’a été fait depuis et Dominique Auroy affirme que cette externalisation n’est plus d’actualité.

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1 Commentaire

  1. Pierre André
    20 mars 2018 à 10h26 — Répondre

    Et voilà où mène la grève quand on ne réfléchit pas assez: La liquidation et des employés qui se retrouvent sans travail…

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