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Pirae et Arue tentent un état des lieux des fosses septiques

© Arue

En attendant l’assainissement collectif toujours en cours d’étude, les communes de Pirae et Arue lancent une campagne d’un an pour faire un état des lieux des installations individuelles. Des diagnostics gratuits vont être effectués chez un millier de volontaires.

Mille diagnostics gratuits et à domiciles pour les fosses septiques des particuliers à Pirae et Arue. Le syndicat intercommunal (Sivu) pour l’étude de l’assainissement de Pirae et Arue lance une campagne d’un an pour faire un état des lieux des assainissements individuels de ces deux communes (25 034 habitants selon l’ISPF en 2017).

« Le projet du Sivu reste encore l’assainissement collectif, mais nous ne voulons pas oublier qu’il y a aussi aujourd’hui beaucoup, pour ne pas dire quasi exclusivement, de l’assainissement individuel. Sauf que nous n’avons pas de visibilité sur l’état des lieux de cet assainissement individuel, l’état des fosses septiques, des réseaux individuels. Et c’est donc la finalité principale de cette enquête auprès de la population », a expliqué mercredi matin Philip Schyle, maire d’Arue et président du syndicat intercommunal pour l’assainissement de Pirae et Arue, lors d’une conférence de presse à la mairie d’Arue.

À ses côtés, Stéphanie Pourlier, chef du bureau de l’environnement de la mairie de Pirae, a expliqué que cette campagne visait tous les assainissements individuels, des particuliers ou des professionnels, que la visite sera gratuite, confidentielle et ne débouchera sur aucune obligation de travaux.

Les volontaires pour participer à cette étude peuvent appeler un numéro vert (87 33 88 18) ou envoyer un courriel (qualitedeville@mail.pf). « Même les gens qui ne savent pas où se trouvent leurs installations peuvent nous appeler », insiste Stéphanie Pourlier.

Projet de raccordement à la station de Papeete

Quant au réseau d’assainissement collectif, Philip Schyle a expliqué mercredi matin qu’il était toujours en cours d’étude, que la solution privilégiée pour l’instant était de tirer une canalisation depuis la station d’épuration de Papeete à Motu Uta jusqu’au rond-point d’Erima et qu’un zonage de l’assainissement collectif (en plaine) et individuel  (en montagne) avait été préparé.

Philip Schyle assure que la volonté politique est là, mais que cela prendra encore plusieurs années.

Selon le syndicat intercommunal, le coût de cet émissaire entre Motu Uta et Erima est estimé à 3,2 milliards de Fcfp. « Nous ne savons pas aujourd’hui où nous allons trouver cet argent », a résumé Philip Schyle.

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