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Pour Patrick Galenon, « si l’État ne soutient plus le RSPF, le Pays devra mettre en place un impôt »

©Pascal Bastianaggi

Malgré les déclarations de la ministre des Outre-mer Annick Girardin, on ne sait pas encore quelle forme prendra le soutien futur de l’Etat au RSPF, ni de quel montant il sera. Pour Patrick Galenon, président du CA de la CPS, si le compte n’y est pas, ce sera au Pays de combler le manque.

Le 5 novembre à l’Assemblée nationale la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, avait assuré que l’État serait de nouveau présent en 2020 pour soutenir le RSPF, mais n’a pas confirmé le montant de ce soutien, qui a été de 1,4 milliard de Fcfp par an de 2015 à 2019. Le soutien de l’État, a déclaré la ministre, viendra dans le cadre du « contrat de convergence et de transformation » qui doit être signé entre le Pays et l’Etat.

Pour mémoire, le budget annuel du RSPF est de 28,6 milliards de Francs. Interrogé à ce sujet, Patrick Galenon, président du conseil d’administration de la CPS ne se déclare pas inquiet, expliquant que si l’Etat n’était pas au rendez-vous, ce serait alors au Territoire de mettre en place un impôt pour pallier à un éventuel manque de financement de la part de l’État.

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1 Commentaire

  1. motook
    9 novembre 2019 à 7h52 — Répondre

    Avant de parler d’impôt ou de qui devra financer le RSPF, il faudrait faire un peu le ménage en sortant du RSPF ceux qui n’ont rien à y faire. C’est un peu trop facile … et le chômage n’est pas la seule cause.

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