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Quelle place pour la Polynésie dans l’Océanie ?

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Le colloque sur le thème de « L’Océanie convoitée », organisé par le laboratoire Gouvernance et développement insulaire de l’Université de Polynésie, s’est ouvert jeudi matin en présence du président, Edouard Fritch, et du haut-commissaire, René Bidal. L’occasion pour le président du Pays et le représentant de l’Etat d’évoquer chacun leur vision de la Polynésie au milieu des convoitises en Océanie.

Le colloque « L’Océanie convoitée » s’est ouvert jeudi matin à l’Université de Polynésie pour trois jours de conférences liées aux convoitises internationales avec en première ligne la Chine et l’Europe. Une ouverture à laquelle ont participé le président du Pays, Edouard Fritch, et le haut-commissaire, René Bidal. Les deux hommes forts du Pays et de l’Etat ont ouvert le bal en exposant leur vision de la place de la Polynésie française au sein de cette Océanie si « convoitée ». Pour le président du Pays, les pays du Pacifique et la Polynésie sont d’ailleurs plus « courtisés que convoités ». Courtisés pour « ce vaste océan avec ses richesses, avec sa biologie, mais il y a aussi l’intérêt politique de ce chapelet d’îles indépendantes qui toutes portent une voix à l’ONU ». Edouard Fritch estime d’ailleurs que le rassemblement des pays d’Océanie autour du Forum des îles du Pacifique et du groupe des leaders polynésiens permet « une solidarité et une union pour affronter les difficultés et les menaces ». Le président du Pays insiste sur la nécessité pour les pays du Pacifique de parler « d’une même voix » lors d’enjeux importants comme l’environnement.

De son côté, le haut-commissaire a insisté sur le statut d’autonomie de la Polynésie. Une autonome loin d’être un handicap selon lui. René Bidal évoque « la volonté de l’Etat d’insérer sans cesse davantage la Polynésie française dans l’espace océanien qui est naturellement le sien ». Une place pour la Polynésie qui « sert la France » pour « se projeter et défendre les atouts et les potentiels », comme le cas de la zone économique exclusive.

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3 Commentaires

  1. simone grand
    25 novembre 2016 à 6h31 — Répondre

    Ne pas oublier que nous ne sommes que la Polynésie française et non toute la Polynésie.

  2. tupai
    25 novembre 2016 à 8h33 — Répondre

    c’est à peine racoleur ce « machin », on nous convoite ! qu’est ce qu’on est bons, on se caresse le ventre, c’est du n’importe quoi, mais pour qui se prennent ils ?

  3. Christian
    26 novembre 2016 à 13h36 — Répondre

    Convoitée et colonisée certainement et reconvoitée encore et encore au XXIème siècle mais sous tutelle coloniale bien entendu…..

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