ACTUS LOCALESSOCIÉTÉ Saint-Valentin : des roses pour lutter contre les violences faites aux femmes Charlie Réné 2021-02-08 08 Fév 2021 Charlie Réné La présidente de l’antenne étudiante de Vahine Orama, Hinahere Vairaaroa. ©C.R. Université, lycée du Diadème, Lycée hôtelier… L’antenne étudiante de l’association Vahine Orama organise ce vendredi une vente de roses aux abords de plusieurs établissements. Les recettes doivent alimenter la sensibilisation et l’aide aux victimes des violences conjugales, qui n’épargnent pas les jeunes femmes. Offrir, aider, sensibiliser…. L’association Vahine Orama, ou plutôt son antenne universitaire, veut donner un peu de relief à la Saint-Valentin de cette année. Vendredi, à deux jours du 14 février, elle organisera une vente de roses dans trois établissements. Campus de l’université à Outumaoro, lycée du Diadème à Pirae et Lycée hôtelier de Punaauia… Les recettes – 500 000 francs, espèrent les organisateurs – doivent alimenter l’action de Vahine Orama et plus largement l’aide aux jeunes femmes victimes de violences. « Notre rôle, c’est de faire le premier contact avec les victimes, qui ont peut-être plus de facilité à parler à quelqu’un de leur âge, explique Hinahere Vairaaroa la présidente de l’antenne de Vahine Orama à l’UPF. Mais dès qu’on le peut, on les oriente vers les personnes qualifiées qui vont pouvoir les écouter, les accompagner, leur trouver un logement, une aide ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/02/VIOLENCES.wav Créé en 2003 pour ouvrir le dialogue sur les violences faites au femme, Vahine Orama fait un focus particulier sur les jeunes. Car les violences conjugales ne les épargnent pas. « Les jeunes se mettent de plus en plus tôt en couple, et il y a certaines formes de violence qui peuvent se développer, reprend Hinahere Vairaaroa. La violence physique, bien sûr, mais « pas seulement » : insultes, harcèlement, « stalking » sur les réseaux sociaux. « Le fait de ne pas autoriser sa copine à sortir, à aller étudier sous prétexte qu’elle pourrait croiser d’autres hommes, c’est aussi une forme de violence », insiste l’étudiante, en deuxième année de DUT à l’université. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/02/VIOLENCES-2-.wav La vente de roses – 1 000 francs par fleur – sera aussi l’occasion pour les donateurs de gagner des cadeaux offerts par les partenaires de l’association. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)