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Une rentrée quelque peu perturbée à Mathilde Frébault

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La rentrée des élèves infirmiers à l’Institut Mathilde Frébault a été perturbée lundi matin. En effet, les élèves de 1ère année ont été libérés lundi après-midi, les formateurs étant toujours en grève. La directrice rejette les accusations de harcèlement. Les grévistes, eux, demandent toujours le rétablissement de leurs 12 jours de congés pédagogiques. 

Les 90 élèves inscrits à la formation d’infirmier ont fait leur rentrée lundi matin à l’Institut Mathilde Frébault. L’occasion pour la direction de l’établissement ou les élèves de 2 et 3èmeannée  d’accueillir les 30 nouveaux élèves inscrits en 1ère année. Une rentrée quelque peu perturbée puisque sur les 7 formateurs à l’Institut Mathilde Frébault, 6 sont en grève. Et selon le syndicat CSTP-FO, c’est bien la première fois qu’un mouvement social touche cet établissement. Selon les propos de la directrice de l’Institut de formation, Tiare Martinez, les cours assurés par les intervenants extérieurs sont « maintenus » mais pour ce qui est des formateurs en grève, leurs élèves seront dispensés de cours et elle « pense bien que ces cours seront rattrapés (…) pour qu’il n’y ait pas trop d’impact sur la qualité de la formation ». La directrice assure aussi que « nous gérons la situation au jour le jour avec la direction de la Santé ». Elle nie  toute forme de harcèlement dont il a beaucoup été question la semaine dernière lors des négociations. « Je ne me sens pas du tout concernée par cette situation (…) dans les métiers du soin, on n’est pas du tout en accord avec ce genre de revendication ou d’accusation».    

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« Le manque de considération (…) nous affecte » Raphaël Colombani

Du côté du syndicat, pas question de lâcher sur leur principale revendication. Il s’agit notamment des 12 jours de congés pédagogiques qui leur ont été retirés il y a quelques mois. Raphaël Colombani rejette les critiques du ministre sur l’organisation de leur travail, et  regrette que le jour de la rentrée ils n’aient pu accueillir les élèves notamment ceux de  1ère année :  « on a un petit pincement, car d’habitude on les accueille ».

Les négociations ont repris lundi après-midi.

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