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La mission Jeanne d’Arc de retour au Fenua après plus de 20 ans d’absence

La flotte de la mission Jeanne d’Arc a amarré à Tahiti ce matin. Ce déploiement opérationnel de longue durée a deux objectifs : assurer la présence de la France dans diverses zones d’intérêt stratégique majeur et former les officiers-élèves qui ont embarqué à bord.

C’est le retour de la mission Jeanne d’Arc en Polynésie après plus de 20 ans d’absence. Une mission interarmées et interalliés qui rassemble 620 hommes et femmes. Ils ont embarqué pour un long périple de dix escales tout autour du globe il y a trois mois. À la fin de la mission, le groupe aura été déployé dans de nombreuses zones d’intérêt stratégique, de la mer Méditerranée à l’océan Atlantique, en passant par la mer Rouge, les océans Indien et Pacifique et la mer des Caraïbes. Objectif : démontrer les capacités humaines et matérielles de l’armée française, ainsi qu’affirmer sa présence aux quatre coins du globe. Une démonstration de force aux dimensions stratégiques, y compris au niveau local : « La présence de la mission Jeanne d’Arc 2023 en Polynésie démontre, s’il le fallait encore, l’attachement de la France à ce territoire ultramarin. Le déploiement de ce groupe tactique interarmées jusqu’au milieu du Pacifique démontre les capacités de projections longues et lointaines de nos forces navales. Ça pourrait être pour venir renforcer nos forces prépositionnées à Papeete en protection de la Polynésie et des Polynésiens dans un monde qui reste incertain. » précise le contre-amiral Geoffroy d’Andigné.

Cette mission mythique vise également à finaliser la formation des officiers en devenir de la marine nationale. L’équipage est composé de 158 jeunes qui, « depuis plus de trois mois, appliquent en mer ce qu’ils ont appris à terre. Les officiers-élèves bénéficient de l’expérience d’un groupe interarmées, multi-milieux, durant des mises en situation réelle qui préparent ces jeunes officiers à l’exercice de leurs futures responsabilités », précise le capitaine de vaisseau et commandant du groupe Jeanne d’Arc, Emmanuel Mocard. Des jeunes motivés par « les valeurs patriotiques, le dévouement et l’esprit d’équipage ».

À bord également : trois hélicoptères, deux drones, des dizaines de véhicules terrestres et un hôpital. De quoi être paré à toute éventualité. La flotte peut assurer aussi bien des missions logistiques, de secours, ou de combat. La mission Jeanne d’Arc quittera le fenua ce dimanche pour poursuivre son périple. Le voyage devrait s’achever mi-juillet.

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