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Le BCG n’est pas une assurance-vie contre la tuberculose

Au lendemain de l’annonce par le gouvernement d’une campagne de sensibilisation sur la tuberculose, Radio1 s’est intéressée à la vaccination contre cette maladie. Le Dr Marine Giard, responsable du bureau de veille sanitaire, a répondu à nos questions.

Le BCG. Trois lettres qui ont traumatisé des générations entières d’écoliers patientant à la queue leu leu en sous-vêtements dans le couloir de l’infirmerie dans l’attente de se faire vacciner. Trois lettres qui signifient, Bacille de Calmette et Guérin, un vaccin censé nous prémunir contre la tuberculose.

Si le BCG n’est plus obligatoire en métropole, il l’est toujours en Polynésie. Il est inoculé aux nourrissons avant qu’ils ne soient en contact avec le bacille de la tuberculose, afin d’en éviter les formes sévères chez l’enfant en bas âge, notamment la méningite tuberculeuse. Pour autant, il ne représente pas une assurance-vie contre la tuberculose, dit le docteur Marine Giard.

Mais qu’en est-il des petits métropolitains scolarisés en Polynésie qui ne sont pas passés par la case BCG ?

Le principal effet du vaccin est de diminuer les risques que l’enfant ne contracte les formes sévères de la tuberculose. Sur l’adulte, il n’a aucune incidence sur la maladie. La seule façon qu’il y a de faire diminuer la propagation de cette maladie est le dépistage, d’où la campagne d’information diffusée en radio et télé. Et même là, ce n’est pas gagné.

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