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Les neuf faussaires jugés en mars

Neuf personnes ayant participé à la fabrication et à la circulation de faux billets de 10 000 Fcfp et 5 000 Fcfp à Tahiti ont été présentés jeudi après-midi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Papeete. Les faussaires ont demandé un délai pour préparer leur défense. Ils seront jugés le 11 mars prochain. En attendant, six d’entre eux ont été placés en détention provisoire.

Jeudi après-midi, pas moins de neuf personnes ont été présentées en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Papeete. La justice reproche à ces huit hommes et une femme, âgés entre 22 et 41 ans, d’avoir fabriqué et fait circuler des faux billets entre juillet 2018 et janvier 2019.  L’enquête avait démarré après que plusieurs commerçants se soient plaints auprès de la gendarmerie et de la police d’avoir été payés en faux billets de 10 000 Fcfp et 5 000 Fcfp.

Grâce aux caméras de surveillance d’un magasin de Papara, la gendarmerie avait rapidement identifié un homme. Interpellé, celui-ci avait admis écouler les faux billets et avait désigné son fournisseur. Le fournisseur avait lui aussi rapidement confessé la production de billets en impliquant sept autres personnes, imprimeurs, commanditaires ou intermédiaires. Au total près de 3 millions de Fcfp de faux billets ont été imprimés. Une partie de l’argent a été écoulé auprès d’une dizaine de magasins, snacks et stations services. Et les faussaires ont reconnus avoir produit 1,5 millions de Fcfp pour « arnaquer un boss d’Ice et lui acheter 5 à 10 grammes d’Ice ».

Jeudi après-midi, et comme le permet la procédure, les neufs prévenus ont demandé un délai pour préparer leur défense. Le procès a donc été renvoyé au 11 mars prochain. Ils encourent dix ans d’emprisonnement.

Dans l’attente du procès, et compte tenu de leurs casiers judiciaires déjà bien chargés, le tribunal a placé six des prévenus en détention provisoire. Les trois autres prévenus ont été placés sous contrôle judiciaire. Parmi eux, deux hommes, pour leur rôle moins important dans l’affaire, et la jeune femme enceinte de huit mois et demi et dont l’accouchement est prévu la semaine prochaine.

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