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Nullité des mises en examen dans l’affaire JPK : décision le 29 septembre

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete a étudié ce mardi les recours en nullité des mises en examen déposés par les avocats de Miri Tatarata et Francis Stein dans l’affaire de la disparition de l’ancien journaliste Jean-Pascal Couraud dit « JPK ». La décision sera rendue le 29 septembre.

En décembre dernier, les avocats de Miri Tatarata et de Francis Stein, Me Gaultier et Me Usang, avaient déposé des recours en nullités suite à la mise en examen, pour « meurtre », de leurs clients dans l’affaire de la disparition de l’ancien journaliste JPK en 1997. Pour eux, aucun fait nouveau dans cette affaire ne justifiait leur mise en examen dans cette affaire.

Ce mardi, après plus de quatre heures de débats, les avocats de toutes les parties concernées, à savoir les avocats de Miri Tatarata, de Francis Stein mais aussi de la famille de Jean-Pascal Couraud, Me Marie Eftimie, et des hommes du GIP, Me Quinquis, sont sortis de la chambre de l’instruction. Si les avocats de Francis Stein et Miri Tatarata ne se sont pas exprimés, Me Quinquis qui assure la défense de Tino Mara et Tutu Manate, tous deux mis aussi en examen, s’est exprimé. Pour lui, ses clients sont véritablement « harcelés » depuis 15 ans par la police et l’institution judiciaire. Ainsi il a demandé à la chambre de l’instruction de prononcer une ordonnance de non-lieu pour ses clients. « J’ai tenté de sensibiliser la chambre de l’instruction pour qu’elle se prononce pour une ordonnance de non-lieu, mais il est probable que l’on me dise de retourner devant le juge d’instruction, ce que je ferai et selon moi ce sera alors inéluctable. »

Du côté de Me Eftimie, qui défend les intérêts de la famille de Jean-Pascal Couraud, « des vraies questions se posent », et d’expliquer que des zones d’ombres subsistent toujours dans ce dossier. Des éléments qui laissent penser que « madame Tatarata savait dès le début que son mari n’allait pas réapparaître (…) Il y a des éléments anciens qui sont corroborés par des éléments nouveaux. Nous savons que ce qui a été suspecté est désormais établi. » Elle évoque ainsi les interrogations des enquêteurs sur le fait que Miri Tatarata n’avait pas cherché à contacter son époux sur son téléphone portable à l’époque de la disparition, qui est entre autres l’une des causes de sa mise en examen dans cette affaire. « Elle n’a jamais cherché à le joindre sur ce téléphone », affirme l’avocate.

La décision concernant la demande de nullité pour les mises en examens de Miri Tatarata et Francis Stein sera connue le 29 septembre.

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