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« Paris – Tahiti » : le mariage réussi des « deux cultures » de Mareva Galanter

La chanteuse et ancienne Miss France sort le 26 mai son nouvel album Paris – Tahiti enregistré entre le fenua et la métropole en compagnie de nombreux artistes et amis, de Helena Noguerra à Robbie Williams en passant par Eto ou et d’autres musiciens locaux. Un opus très personnel, qui parle d’enfance, de voyage, d’île et de ville, avec lequel la plus Parisienne des Tahitiennes veut rappeler au monde son attachement à sa terre natale et à la culture du fenua.

Un « retour au source ». C’est ainsi que Mareva Galanter définit son nouvel album, Paris – Tahiti qui sera officiellement lancé le 26 mai. Un nouvel opus, le quatrième après le disque de reprises sixties Ukuyéyé (2006), le très pop Happy Fiu (2008), et le détour américain du Detroit Mix (2012), sans compter les projets collectifs avec Nouvelle Vague, et plus récemment avec Les Parisiennes. C’est d’ailleurs avec une de ses complices du quatuor féminin que la reine de beauté a lancé ce nouveau projet : Helena Noguerra, à qui Mareva s’est longuement confiée sur son enfance, sa « vie d’avant », puis ses rencontres et sa « nouvelle vie » à Paris… De quoi permettre à la chanteuse et auteure belge d’écrire à son amie des textes « sur-mesure » pour Paris – Tahiti.


Les curieux ont déjà pu en avoir un avant-goût, ces dernières semaines, au travers du très personnel « Ma Mita » et de « Une Tahitienne à Paris », en duo avec Robbie Williams. Et les deux titres donnent déjà toute la saveur de l’album : des sons doux et élégants, surprenant et un brin nostalgiques, des paroles évocatrices et poétiques, des rythmes qui font le grand écart entre le swing ou la pop parisienne et les percussions et ukulélés tahitiens. C’est d’ailleurs cette relation entre « ses deux cultures », que la miss Tahiti 1998, devenue l’année suivante Miss France, avant de mener une riche carrière de comédienne, animatrice de télévision, et chanteuse, a voulu célébré, en 11 chansons et trois interludes de « sons polynésiens ».

Une façon de rappeler à la scène métropolitaine, où Mareva Galanter s’est taillée une place de choix en 25 ans de carrière, qu’elle n’a jamais oublié ses origines et sa culture et veut plus que jamais en faire la promotion. Ainsi, Paris – Tahiti ne se limite pas à son titre pour faire le lien entre l’Europe et le Pacifique. L’album a été enregistré en partie au fenua, avec des percussionnistes, instrumentistes et chœur du pays, ainsi que des artistes comme Eto, avec qui la chanteuse signe un deuxième duo, Les cocotiers en feu. Le projet, qui s’appuie sur les talents de compositeurs de Philippe Eveno, a été bouclé dans le studio parisien d’Alphaville, sous l’œil du producteur Marc Collin. Et si beaucoup des chansons mettent les toe’re, vivo ou himene au service de la pop française, Mareva Galanter n’hésite pas non plus à s’aventurer dans un répertoire beaucoup plus tahitien avec par exemple Te Pua Noa Noa, une chanson écrite par Heremoana Maaamaatuaiahutapu. Cette « exploration musicale », « invitation au voyage » d’un côté et de l’autre de la planète, serait donc avant tout une « rencontre culturelle ». « La rencontre de la Parisienne qu’elle est devenue avec la Tahitienne qu’elle n’a jamais cessé d’être ».

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